Johnny Hallyday a assuré, hier, dimanche, dans une interview à la presse helvétique, que le ministre français de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, a approuvé son exil fiscal vers la Suisse et que la polémique en cours finira par se retourner contre la gauche. «Il m'a dit : ‘'Ecoute Coco, t'avais envie de le faire, tu l'as fait, t'as bien fait''», rapporte le chanteur dans un entretien à l'hebdomadaire Le Matin Dimanche. Le rocker, qui s'est installé mercredi dernier dans son chalet de Gstaad, une station de ski huppée de l'ouest du pays, estime que la polémique provoquée par son départ pour la Suisse «ne fait pas de mal» à Nicolas Sarkozy, qu'il soutient publiquement dans la course à la présidentielle.»Je suis de son côté et je crois sincèrement qu'il est le seul à pouvoir faire avancer les choses», déclare Johnny Hallyday qui espère que la controverse à son sujet «fera réfléchir les Français» au sujet de la fiscalité. «Il est clair que cette polémique a été lancée par la gauche. Mais vous verrez qu'au bout du compte ça la desservira», pronostique la rock star.