Sortie n Sous la casquette du FLN, le Chef du gouvernement s'est exprimé sur un nombre de sujets d'actualité nationale. Evoquant la victoire aux sénatoriales de son parti avec 29 sénateurs sur les 48 postes en jeu, le premier responsable du FLN a dénoncé le comportement de «certains (candidats qui) ont vendu leurs voix». «Sinon comment expliquer que certains candidats ont eu zéro voix», s'interroge-t-il. «Même si la victoire était écrasante, nous avons relevé certains dépassements», a-t-il renchéri, en soulignant que les auteurs de ces agissements seront traduits devant la commission de discipline du parti. Il a qualifié ces actes de «corruption politique» qui n'a pas permis une victoire plus large à la plus vieille formation politique du pays. Trois sénateurs dont l'élection et entachée d'irrégularités, passeront devant la commission de discipline et devront répondre de leurs agissements. Quoi qu'il en soit, il a estimé que «cette victoire n'est pas un raz de marée, mais un tsunami du FLN». S'agissant du référendum sur la révision de la Constitution, le conférencier a annoncé qu'il sera organisé au cours de l'année 2007, tout en rappelant que le projet a fait l'objet d'un report et non d'une annulation. Concernant la teneur du projet, l'orateur n'en dira pas plus. «Pour la Constitution, les choses sont mûres, toutefois nous n'avons aucune information sur la mouture qui sera choisie par le Président de la République.» Il rappellera que son «parti a opté pour un système présidentiel avec des prérogatives claires». Pour le nouveau découpage administratif, le SG du FLN a précisé que «le code concerne certaines daïras et non des communes, qui seront élevées au rang de wilayas déléguées», ajoutant que son «parti œuvrera à ce que ce projet se concrétise durant cette année». Sur un autre volet, et concernant le code électoral, Belkhadem ne cache pas que la révision de ce code nécessite une «étude très rigoureuse» vu la complexité et la technicité dudit projet.