Le détenu d'une prison française a très probablement mangé une partie du poumon d'un codétenu, après l'avoir tué, a déclaré, hier, vendredi, le procureur de la République de Rouen (nord-ouest). «Deux morceaux de muscle ont été retirés dans un espace intercostal et il manque la moitié supérieure du lobe gauche du poumon de la victime», a indiqué Joseph Schmit, dans un communiqué. «L'absence de ces éléments anatomiques, qui n'ont pas été retrouvés sur la scène du crime, rend très probables les autoaccusations de cannibalisme de l'auteur présumé du crime», a-t-il écrit. Le détenu meurtrier, âgé de 35 ans, s'était accusé d'avoir dévoré le cœur de la victime, âgée de 31 ans. Les faits se sont produits dans la nuit de mardi à mercredi et ont été découverts le matin par les surveillants au moment de l'ouverture des cellules. Selon le procureur, le meurtrier a frappé la victime à coups de pied et poing, puis, avec des ciseaux et un rasoir, a essayé de l'étrangler pour finalement l'asphyxier avec un sac en plastique.