Résumé de la 4e partie n La police investit la clinique et ouvre une enquête sur le fameux gaz et découvre que les deux patients ont inhalé le même produit toxique dans la coccinelle. Le commissaire Scheider est maintenant au chevet de Rosa. Très affaiblie. La pauvre est allongée sur le ventre pour préserver les cloques des brûlures qui ont atteint son ravissant postérieur. Ses bras emmaillotés de gaze, le visage défait, elle respire mal. Après avoir envisagé tous les circuits possibles de la coccinelle et écarté le hasard qui aurait pu la conduire dans un endroit où l'on traite ce genre de produit, ils sont rares Dieu merci, le commissaire s'interroge, perplexe. Ce qui l'intrigue surtout, c'est que lorsque le samedi soir Rosa a fermé sa voiture à clé, elle ne sentait pas l'ail, et elle ne l'a rouverte que le lundi matin. — Il pourrait s'agir d'une tentative criminelle, mademoiselle Gemen… Quelqu'un vous en veut ? — Non... enfin... après tout si... Miklos... peut-être Miklos. — Qui est Miklos ? Le commissaire est étonné il n'a suggéré cette hypothèse que par principe. A sa connaissance les tentatives criminelles entre civils ne se font pas au gaz de combat... — Miklos Bakony, c'est un garçon que j'ai connu, intimement. — Il n'est pas allemand, avec un nom pareil ? — Hongrois, mais je ne le vois plus. — Racontez-moi... — Ecoutez, commissaire, c'est une histoire privée enfin je veux dire que Miklos était amoureux de moi, il voulait m'épouser et j'ai refusé... ça s'arrête là... — Vous êtes sûre ? Rosa tousse et semble souffrir à chaque phrase un peu longue qu'elle prononce. Mais le commissaire, comme la plupart des hommes, trouve Rosa très jolie, le genre de femme à susciter des passions. Lorsqu'il y a passion, il peut y avoir danger. Il lui faut plus de détails sur ce Miklos. — Quelle a été sa réaction au moment de la rupture ? — Assez folle, il a menacé de me tuer c'est un passionné... Il avait un revolver ce jour-là. Il est même allé voir mon père en hurlant que c'était sa faute si je ne voulais pas l'épouser. Mon père l'a fichu dehors. Mais vous savez... Rosa respire avec de plus en plus de difficultés, et finit par supplier : — Allez voir mes parents, ils vous expliqueront, je suis trop faible... Le commissaire Scheider se retire. Mais ne perd pas de temps pour se rendre chez les parents de Rosa. Un amoureux éconduit qui se vengerait au gaz de combat, il n'a jamais vu ça, mais en matière criminelle, il se produit toujours quelque chose que l'on n'a jamais vu, un jour ou l'autre... L'imagination des fous est sans limites... Devant le père de Rosa, c'est la première question que pose le commissaire : — Vous le trouviez anormal ce garçon ? — Moi, oui. Ma fille était plus... comment dirais-je, elle avait aimé ce garçon, disons qu'elle était un peu aveuglée, et prête à pardonner ses extravagances... mais pas moi. C'était pire que des extravagances commissaire. Imaginez, ce garçon de vingt-sept ans intelligent je le reconnais, agréable physiquement, aussi au début nous n'avions pas de raison de nous opposer à leurs relations, mais ma fille ne voulait pas se marier, c'était son droit, elle n'était pas sûre d'elle. (à suivre...)