M'hamed Afiane, président du comité Cancer-Algérie, souligne l'impérieuse nécessité d'œuvrer à développer le niveau technologique dans le domaine de la santé, essentiellement en matière d'usage des équipements. Cela passera, comme il l'a souligné, par une «gestion saine des appareils d'imagerie, de radiothérapie et de médecine nucléaire» à l'effet de «mener à bien l'usage diagnostique et thérapeutique». Au sujet des applications nucléaires dans la santé en Algérie, ce spécialiste a estimé que «notre pays a fait un pas important dans ce domaine». Comme preuve, il s'enorgueillit de dire que la technique de l'imagerie — scanners, Imagerie à résonance magnétique (IRM) — «est disponible dans l'ensemble des établissements sanitaires». L'intervenant se félicite aussi de voir la concrétisation d'un ambitieux projet de réalisation de pas moins de dix centres spécialisés en médecine nucléaire et de rayonnement à l'échelle nationale qui, sans compter le programme d'équipement pour ces centres en matière d'imagerie médicale prévu durant l'année 2007, contribuera à rendre encore plus performante la médecine nucléaire en Algérie. En revanche, les applications nucléaires en matière de gestion des ressources en eau, pour leur part, vont de l'établissement de la cartographie des eaux souterraines, à l'évaluation de la qualité des eaux souterraines et à la sûreté des barrages. Pour ce qui est de la préservation de l'environnement, ces applications favorisent, sur la base d'études de polluants, la restauration de zones contaminées, la gestion de l'environnement marin et des zones côtières. Quant aux applications nucléaires à l'industrie, qui font appel à l'utilisation du traitement par irradiation, elles permettent le contrôle de la qualité industrielle par les essais non destructifs, ainsi que la production de radio-isotopes qui sont utilisés dans tant d'activités.