Un symposium sur l'utilisation des nouvelles technologies du numérique et de l'intelligence artificielle pour le dépistage des cancers du sein se tiendra aujourd'hui et demain à Alger, organisé par la société algérienne Diomed Tek System en partenariat avec l'entreprise française Fenics (Intelligent Diagnosis Systems). L'objectif de ce symposium est d'apporter à l'Algérie une technologie d'imagerie médicale révolutionnaire permettant de détecter les cancers à un stade précoce où il est encore possible de les soigner sans mutilation. M. Bachir Bouadjnek, directeur général de la société Diomed Tek System, spécialisée dans les appareils d'imagerie médicale, a indiqué, dans un document annonçant la tenue du symposium, que cette rencontre sera également une opportunité exceptionnelle pour le système de santé ainsi que pour les entreprises de développer un savoir-faire à très forte valeur ajoutée, créant des emplois nouveaux pour couvrir l'ensemble des besoins de l'Algérie en la matière. Ce symposium, a-t-il encore estimé, permettra d'apporter aussi une expertise capable de déployer un programme national qui faciliterait l'accès à cette technologie pour toutes les Algériennes. «Nous allons en outre accroître nos capacités de production dans le domaine de l'économie du savoir. Nous devons impérativement promouvoir ce type de partenariat qui permettra aux jeunes diplômés d'entrer de plain-pied dans ces nouvelles technologies», a-t-il souligné. Ce rendez-vous scientifique, qui verra la participation d'une quinzaine de spécialistes français, traitera de plusieurs thèmes. Cette rencontre sera, en outre, l'occasion d'aborder des thèmes entrant dans le cadre de l'utilisation des solutions numériques dans le dépistage du cancer du sein tels que la téléradiologie, la formation au numérique, l'évaluation de l'efficacité du numérique ainsi que les avantages médico-économiques de son utilisation. Par ailleurs, le docteur Jérémy Clech, directeur général de la société FENICS, s'est dit très favorable au transfert, à moyen terme, d'une large gamme de l'activité de sa société vers l'Algérie. Il a annoncé aussi sa disposition à participer au co-financement d'un institut franco-algérien. «J'ai noté avec admiration les échos favorables suscités par la création d'un tel institut auprès de certains industriels algériens», a-t-il déclaré. Cet institut, selon lui, permettra aux radiologues, chirurgiens et gynécologues de disposer d'une structure et d'un cadre autofinancé pour la formation, la capitalisation de l'expertise, le suivi de la maladie et bien d'autres techniques. N. B.