Bilan n 40 nouveaux cas de sida dont 22 femmes et 184 séropositifs ont été enregistrés en 2006 par le laboratoire national de référence VIH/Sida de l'Institut Pasteur d'Algérie. De 1985 au 31 septembre 2006, selon le relevé du laboratoire, 740 cas de sida ont été relevés, dont 236 femmes, 50 nationaux résidant à l'étranger et 79 cas de nationalité étrangère. Le relevé a fait état également de 2 092 séropositifs dont 749 femmes, 18 nationaux résidant à l'étranger et 145 autres cas de nationalité étrangère. Le sida a touché 10 enfants âgés de 0 à 4 ans, 11 âgés entre 5 et 9 ans, 12 entre 10 et 14 ans et 12 autres âgés entre 15 et 19 ans. Il existe 225 femmes âgées de plus de 20 ans dont huit âgées de 60 ans et plus. Les chiffres sont tantôt en hausse, tantôt en baisse ; en 2000, 43 nouveaux cas de sida avaient été notés dont 13 femmes. En 2002, il a été relevé 43 cas dont 13 femmes, en 2003, 49 cas dont 20 femmes. Une année après, le chiffre passera à 28 cas dont sept femmes pour monter en flèche à 58 cas dont 25 femmes en 2005. Sur la répartition des sidéens enregistrés par régions, le relevé du laboratoire de référence révélera que 212 cas ont été enregistrés dans les régions Centre et dont une majorité de 102 cas ont été enregistrés à Alger, 26 à Béjaïa et Tizi Ouzou. Viendront ensuite Médéa avec deux cas, Tipasa cinq cas et Blida neuf cas. La wilaya de Aïn Defla n'enregistre aucun cas selon le laboratoire, mais cinq séropositifs. A l'Ouest, 144 cas ont été relevés. Saïda, Oran et Tiaret sont en tête avec respectivement 29 cas pour les deux premières villes. El-Bayadh et Tissemsilt enregistreront le nombre de 1 et 2 cas respectivement. 112 autres cas ont été constatés dans la région Est. Constantine est en tête avec 26 cas, Annaba 18 cas, Tébessa et Souk-Ahras 2 cas, Guelma 4 et Khenchela, Souk-Ahras, Bordj Bou-Arréridj et Jijel avec 5 cas de sida. El-Tarf, pour sa part, n'enregistre aucun cas de sida, mais un séropositif. Au Sud, 128 cas dont 57 à Tamanrasset, 15 à El-Oued et 14 à Adrar. l Aids Algérie (Association pour l'information sur les drogues et le sida — ex-ligue algérienne contre la toxicomanie) est une organisation non gouvernementale à caractère public et à but non lucratif. Elle a été créée en 1990. Elle active notamment, selon M. Zeddam, au niveau des jeunes structurés, des groupes vulnérables et à comportement à risques, en l'occurrence les jeunes non-structurés, les femmes, les consommateurs problématiques de drogues, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSN), les personnes vivant avec le VIH et les migrants et populations mobiles. Aids Algérie se trouve au 7 rue Ahcène Khemissa Alger. Tél. : 021 74 15 28 - Fax 021 74 43 74 - E-mail : [email protected] Elle est à l'écoute de tout le monde. l L'association «Aids Algérie» organise depuis samedi et ce, jusqu'au 11 de ce mois au Camp de jeunes et de loisirs de Zéralda, deux sessions d'ateliers de formation de «médiateurs associatifs auprès des groupes vulnérables en matière de santé sexuelle et prévention des IST/VIH/sida. La formation de quatre jours par session vise le renforcement des connaissances des participants en matière de VIH/sida, de santé sexuelle et d'information et de communication avec les jeunes. C'est une composante du projet Algérie/Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Gfatm) intitulé «Appui à l'initiative algérienne pour la mise en œuvre du plan d'action multisectoriel de lutte contre le IST, VIH/sida. «Les intervenants, une fois formés, interviendront auprès des groupes vulnérables en particulier les jeunes, les travailleurs du sexe, les homosexuels, les usagers de drogues et d''alcool ainsi que les populations mobiles et réfugiées», précisera-t-il.