Le secteur de la Formation professionnelle compte un effectif de pas moins de 5 790 diplômés universitaires, notamment des ingénieurs et des techniciens supérieurs dans les disciplines techniques, qui exercent en qualité de formateurs au sein des différentes structures. Toutefois, ces derniers sont pris en charge dans le cadre des Contrats pré-emploi (CPE) initiés par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité nationale en faveur des diplômés universitaires chômeurs. «Ils exercent dans les centres durant une année et ensuite ils passeront un concours et, en cas de réussite, ils seront recrutés d'une manière définitive par le secteur. Sinon ils attendent la validation de leurs projets dans le cadre des autres formules telles que l'Ansej, l'Angem, la Cnac… Dans la Fonction publique, la question qui se pose est la disponibilité des postes budgétaires pour le recrutement des formateurs», a indiqué El-Hadi Khaldi. Comment veut-on garantir une formation adéquate aux jeunes stagiaires, alors que leurs formateurs sont payés à moins de 6 000 DA / mois ? La plupart de ces jeunes formateurs finissent par abandonner leurs «postes» et le ministère se retrouve, encore une fois, dans l'obligation de recruter d'autres nouveaux diplômés…Quelle politique de formation ?!