Résumé de la 40e partie n Mohamed a une explication avec son fils et sa fille, le petit dernier étant écarté. Les enfants reconnaissent que leur mère est fautive, mais ils demandent pour elle le pardon. Elle m'a fait du mal, reprend Mohamed. Sihem se lève et va vers lui. Elle lui entoure le cou de ses bras. — Papa, celui qui pardonne est toujours généreux ! — Je le sais ma fille, mais je dois aussi penser à moi ! — Et à nous, demande Amine, tu y penses ? — Bien sûr, dit Mohamed, je t'ai expliqué ce matin...Vous ne manquerez de rien, comme par le passé ! — Je ne parle pas d'argent ! C'est toi que nous voulons, toi et maman, comme avant ! Mohamed se dit que son fils cherche à le piéger. — Avec ta mère, ce n'est plus possible ! — Mais pourquoi, pourquoi ? — Je t'ai expliqué, dit Mohamed avec lassitude. Pourquoi me persécutes-tu, mon garçon ? — Je ne te persécute pas, dit Amine, si j'insiste, c'est parce que tout ce qui arrive est ma faute ! Si je ne m'étais pas emporté, si tu n'avais pas entendu les reproches que j'ai faits à maman, tu n'aurais rien su sur son mensonge ! — Tu te trompes, mon fils, je l'aurais découvert, tôt ou tard ! Et puis, j'en avais assez de la vie que je menais... C'était au-delà de l'humain ! — Réfléchis encore, dit Sihem... Il lui est facile de leur dire qu'il va réfléchir, mais pourquoi leur donner de faux espoirs ? Ils doivent accepter la réalité. — Ma petite, j'ai réfléchi à tout cela... — Alors, tu as pris ta décision ? dit Amine, d'une voix blanche — Nous en parlerons encore demain, dit Mohamed, maintenant, il est temps que vous alliez au lit... Ne dites rien de tout cela à votre petit frère, il est encore trop jeune pour comprendre certaines choses... Il se lève. — Allez, dit encore Mohamed, au lit ! — Et toi, demande Amine, tu vas aller dormir aussi ? — Oui, dit Mohamed — Dans la chambre, avec maman ? Mohamed sourit. — Tu sais bien que depuis quelques jours, je dors au salon — Papa, supplie Amine — Non, non, ne me demande pas d'aller dans la chambre Il le pousse vers la sortie — Allez il est tard, il faut aller dormir ! — Tu n'as pas dîné, dit Sihem. Tu ne veux pas que je te serve quelque chose ? — Et vous, demande Mohamed, vous avez dîné ? — Oui, dit Sihem, nous t'avons attendu, mais tu n'arrivais pas... — Alors, allez dormir... Bonsoir, les enfants, à demain ! (à suivre...)