Décision n Le PT fera du 8-Mars prochain, marquant la célébration de la Journée mondiale de la femme, «une journée entièrement dédiée à la femme palestinienne». C'est ce qu'a déclaré, jeudi, Louisa Hanoune, à l'ouverture de la réunion des responsables des commissions de femmes travailleuses du Centre du pays. Louisa Hanoune mettra à l'honneur la femme palestinienne qui endure, depuis 1948, les violentes atrocités de l'occupation israélienne. La femme de Gaza et de Cisjordanie, dit-elle, «a connu toutes les affres de la déportation, de la répression, de la violation et du déchirement et, a vécu dans le dénuement le plus absolu», elle ajoute que maintenant, «elle souffre de famine, de précarité et de maladies, conséquences de l'embargo israélien et de la suspension des aides internationales». «En dépit des conditions de vie inhumaines, elle a pu rester digne, courageuse et a, pleinement, assumé son rôle de femme et de mère», a-t-elle soutenu. Parallèlement à la manifestation programmée à Khartoum, la capitale du Soudan, le PT, en collaboration avec l'Ugta, appelle à un rassemblement devant le siège de la Centrale syndicale où plusieurs syndicats français, belges et arabes seront présents pour le même objectif. «Sidi Saïd, en sa qualité de membre de l'OIT (Organisation internationale du travail), donnera plus de crédit à l' initiative et aura un impact important sur l'opinion internationale», souligne Louisa Hanoune. Abordant le sujet de la femme algérienne, la conférencière revendique la paternité du mouvement de lutte pour les droits de la femme en Algérie, «nous étions les seules militantes sur le terrain depuis les années 80 à revendiquer l'égalité des droits entre les hommes et les femmes de ce pays», a-t-elle dit, avant d'ajouter : «Nous avons opté pour la même stratégie de sensibilisation que le PPA pendant la colonisation.» «Le code de la famille de 1984 était une injustice à l'égard de la population féminine algérienne», heureusement, dit-elle, que le nouveau code, avec ses insuffisances, et qui donc reste à améliorer, «a réparé l'inégalité entre l'homme et la femme». l Débordant de l'ordre du jour, Louisa Hanoune a pris la défense du patron de la Centrale syndicale en clamant son innocence et niant totalement son implication dans le scandale de Khalifa. La comparution de Sidi Saïd devant le juge renseigne, selon elle, «sur une machination d'impliquer les cadres du PT qui siègent à la direction de la Centrale syndicale».