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C'était le garant de la mémoire collective
Il était une fois le meddah
Publié dans Info Soir le 20 - 02 - 2007

Oralité n C'est de bouche à oreille, et au fil des siècles, que le legs ancestral s'est transmis de génération en génération.
Longtemps, la mémoire, l'histoire et l'identité algériennes se sont construites sur l'oralité ; c'est de bouche à oreille, au fil des siècles, et sous forme de contes, de légendes, de proverbes, de chansons, de poésies…, que tout le legs ancestral s'est transmis de génération en génération, assurant ainsi la continuité de la société et l'affirmant comme telle, avec ses images, ses valeurs et sa sensibilité, et constituant, du coup, le maillon de ce qui est appelé le socioculturel (d'un pays).
Mais toute cette oralité, dense et variée, réservoir de l'authenticité, est vouée à sombrer dans l'oubli. Le passage de la société d'un mode de fonctionnement social et culturel traditionnel à des pratiques modernes, notamment soutenues, relayées par les nouvelles technologies, fait que cette oralité se perd.
L'oralité se perd lorsque son garant ne joue plus le rôle de transmetteur, lorsqu'il n'a plus de place comme tel dans la société, lorsqu'il est remplacé par des artifices (modernes) de la communication. La radio, la télévision et, plus tard, lnternet ont, progressivement, apporté un coup imparable à l'oralité.
Autrefois, l'oralité était exercée dans l'espace et assurée dans le temps par nombre d'acteurs. Il y avait parmi eux le meddah, ou le goual, à la fois poète et conteur, sillonnant les places publiques, comme les marchés, et allant d'un village à l'autre, d'une ville à l'autre, disant sa poésie, narrant des récits en échange de quelques pièces pour subvenir à ses besoins quotidiens.
Cet orateur racontait dans sa poésie ou disait dans ses contes, épopées et faits avérés, et tout ce qui a trait à une société comme habitudes, images, croyances, valeurs, matière et sensibilité.
Les gens l'écoutaient et retenaient ce qu'il disait et à leur tour, le communiquaient à leur entourage qui faisait pareil. C'était ainsi que la culture populaire se transmettait au fil du temps, de génération en génération.
Mais ce meddah a disparu des sociétés modernes. Il n'en reste (certainement) que très peu, çà et là, dans les régions reculées, où les effets du progrès n'ont pas encore agi sur des sociétés restées traditionnelles. La disparition du meddah s'avère une grande perte, une perte irréversible de l'héritage culturel populaire, d'où l'urgence d'entamer un travail de collecte, de transcription afin d'archiver cette littérature, voire cette histoire avant qu'elle ne disparaisse à jamais. Une amorce de ce travail a été déjà faite par quelques initiatives individuelles (Kaddour M'hamsadji, Hadj Slima, Mohamed Belhalfaoui, Nora Aceval…), mais l'essentiel reste à faire.


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