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Histoires vraies
Le valet de chambre a besoin d'épingles (3e partie)
Publié dans Info Soir le 22 - 02 - 2007

Résumé de la 2e partie n L'étonnante surprise fut la découverte d'aucune défaillance technique susceptible de provoquer le crash de l'appareil.
Pourtant, ce domestique à genoux et en prière est responsable de son malheur. Elle ne s'en apercevra que bien plus tard.
Etait-il amoureux de sa jeune maîtresse ? Avait-il convoité les précieux vignobles ? Les deux, sans doute.
Les deux experts, qui ont constaté sur place l'étrange état des aiguilles des cadrans de navigation, s'en sont allés, comme des orfèvres, soumettre leur conclusion à un troisième, un superviseur. L'étrangeté de cet accident les oblige à prendre des précautions et des avis techniques avant de remettre leur rapport.
Le superviseur les regarde comme s'ils descendaient de la planète Mars et non du Massif central.
— Vous plaisantez ? Vous voudriez me faire admettre que les aiguilles se sont tordues toutes seules et en plein vol ? Soyons sérieux.
— Nous sommes certains de nos constatations... Si cette «bizarrerie», je n'ai pas d'autre terme, s'était produite avant, le pilote aurait eu le temps de se poser et de prévenir par radio.
— Donc elles se sont tordues dans l'accident !
— Vous voyez comme nous que les verres sont intacts !
L'ennui, dans cette histoire, est que l'extraordinaire semble prendre le pas sur la vérité. Ainsi, sans mettre en doute la parole de ces experts, très certainement compétents, on peut regretter qu'ils n'aient pas pris de clichés de ces fameux cadrans avec ces fameuses aiguilles tordues ?
Pourquoi est-il impossible de connaître dans la presse populaire où l'événement est rapporté les noms du guide, de la brigade de gendarmerie, et ceux des experts eux-mêmes ? Il eût été intéressant de retourner voir l'épave de cet avion si mystérieusement écrasé, un jour de beau temps, avec un moteur en pleine forme et un pilote expérimenté.
Les semaines ont passé. La vie dans la gentilhommière de Touraine a repris peu à peu son cours normal. La jeune châtelaine a assisté aux obsèques de son époux, soutenue de près par le valet de chambre, entourée, consolée, servie... Il est l'homme à tout faire de ce petit domaine, et nul pour l'instant ne songe à s'interroger sur son zèle.
Plus tard, il sera dit que la jeune femme s'était aperçue de ce zèle, et l'avait trouvé excessif... plus que le simple respect dû par un domestique dévoué à sa maîtresse, même en cas de malheur. Elle aurait fait abstraction de ce manège, par sagesse. Jusqu'au jour où le valet de chambre dépasse certaines bornes.
Ce jour-là, alors qu'il apporte un plateau de café, qu'il le pose délicatement sur le guéridon à côté du fauteuil de sa maîtresse, voilà qu'il tombe à genoux devant elle.
Cette fois, le domestique se lance dans une déclaration enflammée, fait étalage de sa passion secrète et la jeune femme, gênée mais polie, tente de l'arrêter :
— N'allez pas plus loin... je vous en prie.
Mais le domestique n'entend pas. Il s'enflamme de plus belle.
— Calmez-vous, s'il vous plaît ! C'est indécent !
Comme ses protestations n'ont aucun effet, elle utilise cette fois le ton sec :
— Je vous ordonne de vous taire !
Cette fois, l'homme se relève et disparaît sans un mot. Etant donné qu'il demeure au service de la jeune veuve, il faut en déduire que la jeune femme a dû considérer la chose comme un égarement passager qu'elle était prête à pardonner s'il ne se renouvelait pas. (à suivre...)


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