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Au coin de la cheminée
Haroun Rachid le Sultan (2e partie)
Publié dans Info Soir le 13 - 02 - 2008

Résumé de la 1re partie n Après avoir vu en songe un ange lui annonçant sept ans de malheur, Haroun Rachid choisit de les passer dans sa jeunesse, le voici donc garçon d'écurie chez un Sultan...
Personne ne voulait s'approcher de Haroun Rachid à cause de son aspect dégoûtant avec la panse et le boyau sur la tête. Dès qu'il passait, on le repoussait :
— Lagraâ Boukercha ! Eloigne-toi. Tu sens mauvais. Il était devenu l'objet de nombreuses moqueries. De plus, ce qui n'arrangeait rien à sa situation, il montait à l'envers une vieille jument galeuse pour laisser croire qu'il était idiot. Il passait au trot, tenant de ses deux mains la queue de sa monture, comme on tient des rênes, et répétant :
— Hue ! Hue ! Laissez passer. Nous faisons tous partie des gens du palais. Attention ! Attention ! Nous sommes tous des hommes du Sultan.
Cela provoquait des rires chez les autres qui crachaient sur son passage :
— Tfou ! Tu te prends pour un homme et tu crois que tu fais partie des gens du palais ?
Il ne répondait jamais aux injures qui pleuvaient sur son passage. Il supportait son destin patiemment en découvrant la méchanceté des gens. Et le temps suivait son cours inexorablement ; ni les souffrances de Haroun Rachid ni l'injustice des hommes ne pouvaient rien contre lui. Le Sultan déchu ne comptait plus les jours qui s'écoulaient. Il vivait son destin et s'en remettait à Dieu.
Haroun Rachid avait pour habitude, après avoir accompli son travail d'écurie, de se rendre près d'une source isolée pour faire ses ablutions et ses prières. Il procédait ainsi secrètement tous les soirs. Aussitôt sa prière terminée, il revêtait ses hardes et sa panse de brebis entourée du boyau desséché.
Un jour, à la fraîcheur du soir, alors qu'il était nu dans l'eau, les sept filles du Sultan arrivèrent à l'improviste pour se baigner. C'était en réalité leur source secrète, bien isolée entre les rochers. Elles venaient s'y ébattre et s'y amuser certains soirs d'été. Haroun Rachid, en entendant leurs rires, eut juste le temps de se cacher. Mais c'était trop tard, l'aînée des princesses l'avait aperçu. Elle vit ses cheveux briller tel de l'or pur et remarqua sa grande beauté et sa grâce. Intriguée, elle se faufila derrière les buissons sans faire de bruit et découvrit avec stupeur que cet homme magnifique n'était autre que le garçon d'écurie. Sans rien dire, elle rejoignit ses sœurs qui se baignaient dans l'eau fraîche.
Elle était désormais amoureuse. Personne ne sut ce qu'elle avait découvert, mais elle ne regardait plus Lagraâ Boukercha de la même façon. Contrairement à tous les autres, elle savait qu'un autre être se cachait sous cette panse et ces haillons. Fort éprise, la princesse suggéra à ses sœurs :
— Mes sœurs, demandons à notre père de nous marier.
L'idée plut aux jeunes files, mais comme il leur était impossible de formuler verbalement une telle demande, elles réfléchirent toutes ensemble et trouvèrent le moyen de communiquer leur désir à leur père.
Le premier jour, elles rangèrent sept petites tasses blanches en porcelaine vides dans un plateau qu'elles déposèrent devant le Sultan avant de se retirer hâtivement. (à suivre...)


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