Résumé :Malgré leurs mutuelles hésitations, Djamel et Samia décidèrent d'unir leur destin. Chacun des deux a pourtant affiché ses appréhensions. Mais en fin de compte leur amour a fini par l'emporter. 19eme partie Quelques jours plus tard, les parents de Djamel se présentèrent de nouveau chez ceux de Samia. Cette fois-ci pour officialiser leur demande et fixer les dates requises pour les deux cérémonies. Samia est aux anges. Elle n'avait jamais rêvé de tomber si facilement sur un des meilleurs partis de la ville, et Djamel de son côté ne cachait pas sa joie d'avoir à s'unir à une aussi belle fille. Le tout fut donc rapidement décidé, et pour ne point faire languir les futurs mariés, les formalités furent simplifiées et le mariage rapidement organisé. C'est une Samia rayonnante de beauté et de joie, qui passera le seuil de la porte au bras de Djamel, escortée de tous les siens. Sa mère avait versé des larmes de joie, et son père ému, n'arrêtait pas de remercier le ciel pour tout le bonheur qu'il avait accordé à sa fille. La cérémonie se déroula sans encombre, et comme cadeau de mariage, Djamel offrit à Samia un voyage de noces en Grèce. La surprise fut telle, que cette dernière était restée muette un bon moment avant de réagir en se jetant en pleurs dans les bras de son mari. - Oh Djamel, c'est l'un de mes plus beaux souhaits qui se réalise. J'ai tant rêvé de ce voyage, que je n'y croyais plus. - Eh bien parfois les rêves deviennent réalité, et pour ma poupée de sucre, je ne sais rien refuser. - Je ne sais comment te remercier pour tant de bonheur. - Remercions Dieu le Tout-Puissant de nous avoir accordé ce bonheur à tous les deux. Samia demeure perplexe un moment. Elle avait tant appréhendé le mariage, qu'une fois liée à Djamel elle n'en revenait plus. Son bonheur avait dépassé ses espérances. Elle se promena au bord de la mer Egée au bras de son mari, visita Athènes et Mélinas, les temples des dieux et des déesses, où elle passa des journées entières, tant elle était fasciné par les mystères et les secrets qu'ils contenaient. Djamel de son côté ne cachait pas sa joie. Il avait l'air heureux, et ne cessait de repenser à l'incident de la pâtisserie qui lui avait permis de rencontrer sa future femme. Ah le destin quand il s'en mêle ! Un mois passe. Le couple rentre reposé et bien bronzé. Samia rendit visite à ses parents qui remarquèrent son épanouissement, et n'en furent que plus rassurés quant à l'avenir de leur fille. Les beaux-parents de cette dernière par contre n'affichèrent pas cette gaieté qu'elle attendait d'eux. Sa belle-mère se contenta de lui rendre ses embrassades, et son beau-père qu'elle voulait embrasser sur le front la repoussa gentiment et l'embrassa plutôt sur les deux joues. La jeune femme avait ressenti au fond d'elle-même le froid de ce contact, mais quand elle en parla à Djamel, ce dernier la rassura, et lui affirma que ses parents étaient vieux et fatigués, et qu'elle devrait plutôt s'occuper un peu d'eux. - Tu es la fille qu'ils n'ont jamais pu avoir. Tu comptes tellement pour eux, qu'ils ne semblent pas remarquer que tu es nouvelle dans la maison. - Mais Djamel, ta mère m'a à peine regardée et ton père. - Je connais mes parents Samia, ce n'est pas la peine d'en faire un drame ! Il et vrai que ma mère est parfois gâteuse. Elle a ses sautes d'humeur, j'en conviens, mais elle n'est ni mauvaise ni méchante. Mon père,š lui, a toujours vécu comme un ermite. Il n'aime pas trop la foule et se contente de suivre les conseils et les décisions de sa femme. - Tu veux dire que c'est ta mère qui dirige tout dans cette maison ? Y. H. (À suivre)