Résumé de la 46e partie n Fadhéla et Mohamed se rapprochent. Ils oublient leurs différends, ils ne pensent qu'à retrouver leur fils. Ils ont passé une nuit blanche, les enfants, eux, se sont affalés, épuisés, sur le divan. A la première heure, Mohamed veut aller prendre des nouvelles au commissariat de police. — Je t'accompagne, dit Fadhéla — Non reste avec Sihem et Zohir, donne-leur le petit-déjeuner et envoie-les à l'école... Il ne faut pas qu'ils restent à la maison ! — Oui, dit-elle, moi, j'irai voir tout à l'heure mon frère, il nous donnera un coup de main. Au commissariat, Mohamed apprend qu'on n'a aucune nouvelle de son fils, mais on le rassure, en lui disant qu'on retrouvera le jeune garçon. Il va au bureau : il ne travaillera pas, mais il va donner des consignes. Il y trouve Souad, en train de l'attendre. — J'étais folle d'inquiétude, dit-elle. — Il n'y a aucune nouvelle, dit Mohamed. — Il ne faut pas désespérer ! — Hélas, plus les heures passent, moins j'ai d'espoir de le retrouver ! — Ne dis pas cela ! Il pleure. Souad est bouleversée. — Tu ne peux savoir combien je tiens à lui, dit-il, comment ai-je pu envisager, un seul moment, de vivre sans lui... Sans sa sœur et sans son frère ! — Tu as raison, dit Souad. Il la regarde. — Ne prends pas cela pour toi, dit-il, je t'aime plus que jamais... — Mais tu aimes aussi tes enfants, dit Souad, c'est ce qu'il y a de plus normal ! — Souad, je voudrais tant le retrouver ! — Et moi donc, dit la jeune femme... Je ne connais pas Amine, mais comme tu l'aimes si fort, je devine que c'est un garçon particulier ! — Il est formidable ! Il se lève. — Je dois rentrer à la maison. Nous devons entrer en contact avec des parents... Ils nous aideront dans les recherches. — Si je peux faire quelque chose pour toi... — Pense à moi, prie Dieu qu'il me rende mon petit garçon ! Il sort. Il rentre à la maison où Fadhéla l'attend. — Alors, pas de nouvelle ? — Pas encore, dit-il, et de ton côté ? — Mon frère va entreprendre des recherches... Maman est folle d'inquiétude ! Elle s'essuie les yeux. Il la console. — Fadhéla, ne perds pas espoir ! Elle sursaute. C'est la première fois depuis si longtemps qu'il l'appelle par son prénom. — J'ai confiance, dit-elle. — Il reviendra, il nous aime trop pour qu'il se passe de nous ! (à suivre...)