Oran l La Société algérienne de l'hypertension artérielle (Saha) tient, depuis hier, mercredi, à Oran, son cinquième congrès dédié à plusieurs thèmes comme «la génétique et l'hypertension artérielle (HTA)», «le diabète et l'hypertension», «l'hypertension chez la femme» et «le traitement de l'hypertension». Des spécialistes algériens, français, marocains et tunisiens ont été conviés par la Société algérienne Saha, pour débattre de nombreuses problématiques liées à cette maladie chronique et ses complications et également pour présenter les résultats de certaines études effectuées par des équipes de recherche, comme celles devant présenter les résultats préliminaires d'un dépistage dans les régions du centre et du sud du pays, ou encore celle qui a entrepris un sondage au service de pédiatrie du CHU de Tlemcen. Une autre équipe du CHU d'Oran, regroupant d'éminents professeurs, présentera un profil épidémiologique de l'hypertension chez le diabétique dans l'Oranie. Deux spécialistes du service de cardiologie du CHU Mustapha-Pacha proposeront un profil de l'hypertendu algérien. Les travaux de ce congrès, qui se poursuivront jusqu'à vendredi, prévoient également une séance spéciale pour les infirmiers qui auront droit à un cours sur l'hypertension, la prise de tension, les complications de l'hypertension, l'urgence hypertensive, les pics hypertensifs et la prise en charge de l'HTA par l'infirmier. L'HTA, trop souvent associée au diabète, est un véritable problème de santé publique, note-t-on. Cette maladie chronique, ayant pris une ampleur considérable, ces dernières années à travers le pays, est à l'origine de nombreuses complications comme les infarctus, les accidents cardiaques, les problèmes coronaires, problèmes dont les conséquences financières sont énormes pour le Trésor public et les Cnas, qui prennent entièrement en charge le traitement à vie des maladies, au titre du système du tiers-payant, souligne-t-on par ailleurs.