Le septième congrès de la Société algérienne d'hypertension artérielle (SAHA) sera organisé à Tamanrasset du 4 au 7 février. Plusieurs thèmes portant sur le diagnostic et la prise en charge de l'hypertension artérielle, l'interactivité entre l'hypertension et le cerveau et les urgences hypertensives seront débattus par d'éminents professeurs et spécialistes en médecine attendus à ce congrès, a indiqué le Pr Mohamed Temmar, vice-président de la SAHA. Ce congrès permettra également de débattre des résultats de l'enquête épidémiologique sur l'hypertension artérielle (HTA) menée par la SAHA dans la région de Tidikelt (In Salah) depuis 2001 et de mettre en place un protocole unique de dépistage et de traitement de cette maladie répandue dans le Sud algérien. Cette manifestation scientifique et médicale, a ajouté le Pr Temmar, permettra aux participants, notamment les praticiens du sud du pays, de s'imprégner des expériences et des nouvelles méthodes de dépistage des hypertendus. Par son caractère insidieux, sa responsabilité dans la survenue de nombreuses maladies cardiovasculaires et cérébrales et par sa grande fréquence, l'hypertension artérielle est l'un des grands problèmes de santé publique en Algérie, a affirmé le Pr Temmar. « L'hypertension artérielle est devenue très fréquente, notamment chez les populations du Sud algérien. Elle est la conséquence d'une vie sédentaire, d'un régime alimentaire pléthorique et d'un dépistage très souvent en retard ou d'un contrôle de tension non fiable, ce qui engendre des complications cardiovasculaires », a-t-il relevé. L'hypertension artérielle touche 35% de la population algérienne avec une disparité Nord/Sud où le taux de prévalence de l'HTA est plus élevé au sud du pays. Plusieurs recommandations ayant trait à la prévention et au dépistage précoce de l'hypertension artérielle sanctionneront les travaux de ce congrès.