Epilogue n Les travaux de la 31e session du Conseil des ministres arabes de la santé ont été clôturés, hier, à l'hôtel Sheraton (Club-des-Pins). «L'Algérie soutiendra la production pharmaceutique nationale et prendra des mesures», dira le chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem dans son allocution de clôture de cette réunion ayant regroupé 18 ministres. Il indiquera, par ailleurs, qu'il est temps pour les pays arabes de s'unir dans ce domaine et de promouvoir la santé en général, et la santé de la mère et de l'enfant en particulier. Belkhadem appellera les chercheurs et les médecins arabes qui obtiennent des succès à l'étranger et «dont nous sommes fiers» à participer massivement et d'une manière étudiée au développement de la santé dans leurs pays, la formation et le traitement à distance puisque les moyens de haute technologie ne manquent pas. D'autre part, le chef du gouvernement indiquera, revenant sur le sujet de la production pharmaceutique, que chaque pays arabe devra soutenir sa production en matière de contrôle et de régulation. «Le problème de vérification du médicament importé dans nos ports et aéroports se pose, il faut faire des efforts communs dans le monde arabe», poursuivra-t-il. Le ministre de la Santé et de la Population égyptien, le Dr Hatem El-Djabali, qui est aussi président du bureau exécutif du Conseil des ministres arabes annoncera, pour sa part, que son pays coopérera avec l'Algérie en matière de traitement des malades (cardiologie, ophtalmologie et néphrologie). Enfin, le Dr Seignon Céline, conseiller du bureau régional Afro, au nom du Dr Luis Sambo, directeur régional de l'OMS pour l'Afrique, dans une lettre adressée aux ministres arabes a assuré de son entière disponibilité pour soutenir la santé en Afrique et salué l'élaboration des outils d'accréditation des établissements de santé (surveillance et qualité de soins). Luis Sambo précise dans sa lettre que la disponibilité des médicaments exige en amont des politiques nationales appropriées (contrôle de qualité). Il se désolera que certains pays de la région africaine, malgré les efforts déployés, continuent à enregistrer des taux de mortalité maternelle et néo-natale élevés et la recrudescence de maladies qui ont disparu depuis longtemps sur d'autres continents.