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Cela s'est passe un jour : Aventures, drames et passions célèbres
L'usine à tuer du Dr Petiot (23e partie)
Publié dans Info Soir le 05 - 03 - 2007

Résumé de la 22e partie n Le docteur Petiot organise la fuite de gens menacés... Des gens qu'il dirige, chargés de leurs objets de valeur, vers son hôtel particulier sis à la rue Le Sueur.
Quelque temps après, on voit apparaître, dans les bars et les restaurants populaires de Paris, deux drôles de personnages : un certain Pintard, dit Francinet et un certain Raoul Fourrier.
Le premier, âgé de cinquante-cinq ans, est un ancien chanteur et un artiste que l'on a vu dans les films muets, le second, soixante ans, est perruquier. Ils sont sans travail, comme beaucoup de Français de cette époque, ruinés par l'occupation. Ils se mêlent à des personnages louches, trafiquants du marché noir, souteneurs, mais aussi agents de la Gestapo et de la police française collaborant avec les Allemands.
Il y a là aussi des membres de la résistance, des gens qui se sentent menacés et qui voudraient quitter la France.
Pintard et Fourrier aident justement les gens à quitter la France. A eux seuls, ils forment un «réseau d'évasion», baptisé Fly-tox, du nom d'une célèbre marque d'insecticide. Bien entendu, ils ne le révèlent que lorsqu'ils sont sûrs d'avoir réellement affaire à de vrais candidats au départ, non pas à des espions à la solde des nazis qui chercheraient à les débusquer.
Ce jour-là, alors qu'ils sont attablés dans un bar, un homme s'approche d'eux.
— Je peux m'asseoir ? La place est libre ? demande-t-il timidement.
— Bien, sûr
L'homme s'assoit. Pintard et Fourrier le regardent attentivement. Il a l'air apeuré. Ils comprennent aussitôt qu'ils ont affaire à un éventuel client.
Paris devient de plus en malsain, dit Pintard
— Oui, dit Fourrier, on arrête de plus en plus de personnes... des personnes qu'on ne voit plus réapparaître !
— Beaucoup de personnes également partent...
Ils regardent l'homme à qui ils viennent de tendre une perche. L'homme la saisit.
— Oui, dit-il, je partirai volontiers...
— Quelqu'un vous empêche de partir ? demande Pintard
— C'est difficile, dit l'homme
— Rien n'est difficile, dit Pintard
— Si c'est une filière d'évasion que vous cherchez, dit Fourrier
— Oui, dit l'homme, je suis juif, j'ai la peur au ventre...
Pintard et Fourrier se présentent.
— Nous activons dans un réseau de la résistance, disent-ils, nous aidons des gens comme vous à quitter la France...
— Vous me ferez des papiers ?
— Ce n'est pas nous, mais le docteur Eugène qui s'occupe de tout... Nous, nous ne faisons qu'établir le contact entre les fugitifs et lui ;
— Alors, mettez-moi vite en contact avec le docteur Eugène !
On lui donne l'adresse où il doit contacter le docteur Eugène qui n'est rien d'autre que le docteur Petiot. Celui-ci lui explique ce qu'il doit faire, lui demande de prendre tout ce qu'il a de précieux et... le conduit à la maison de la rue Le Sueur... (à suivre...)


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