Résumé de la 36e partie n Dans le nouveau conte que nous vous rapportons aujourd'hui, l'ogresse, pour se faire remercier des services rendus à une pauvre veuve, emporte avec elle, son fils aîné. Elle se lèche déjà les babines mais le jeune garçon, revenu de sa surprise se rappelle la recommandation de sa mère. Il se lève et se précipite sur l'ogresse. Celle-ci, surprise par l'attaque, n'a pas le temps de réagir. Cela laisse à l'adolescent le temps de lui déchirer la robe et de faire jaillir son sein. Un sein gros comme une outre ! Avant que l'ogresse ne revienne de sa surprise, il a saisi le téton et s'est mis à le sucer avec frénésie. L'ogresse le secoue et le fait tomber. — Qu'est-ce que tu as fait, misérable ? demande-t-elle furieuse. — Je t'ai tété, dit l'adolescent. — Tu m'as tété, et pourquoi donc as-tu fait cela? — C'est pour que tu deviennes ma mère ! — Mais je ne suis pas ta mère ! Ta mère, tu l'as laissée loin derrière toi ! — Tu ne m'as pas mis au monde, mais désormais, tu es ma mère ! Ma mère par le lait... et la maternité par le lait est aussi précieuse que la maternité par le ventre ! L'ogresse s'approche de lui, menaçante. — Tu n'es qu'un vaurien ! Le jeune garçon a peur mais il parvient à garder son sang froid. — Tu es ma mère et je suis ton fils. Tu ne sauras me faire de mal et je ne saurais te faire de mal ! — Mais je veux te manger, moi ! Voilà longtemps que je désirais ta chair ! — Tu ne pourras pas ! Elle avance encore vers lui : — On n'a jamais vu une mère dévorer son fils ! — Tu n'es pas mon fils ! — Je t'ai tété, je suis devenu ton fils... La plus sauvage des créatures connaît cette règle : quand un enfant tète une femme, elle devient aussitôt sa mère ! tu ne violerais pas une loi, admise de tous ? L'ogresse recule. — Non. Elle réfléchit un instant et dit. — Nous voilà donc mère et fils ! — Oui, dit le jeune homme, tu ne me feras pas de mal et je ne te ferai pas de mal ! — Alors, j'accepte. — j'ai une mère et des frères, dit le jeune homme, qui veut profiter de cet avantage, je voudrais leur rendre visite. — Non, dit l'ogresse, je suis désormais ta seule mère, tu resteras avec moi et tu m'obéiras comme un fils obéit à sa mère. — Oui, dit le jeune homme. (à suivre...)