L'Entente de Sétif fait de cet exercice 2006/2007 la saison de toutes les ambitions comme l'a si bien rappelé son président, Abdelhakim Serrar, lors de son passage au Forum du trihebdomadaire Echibek, il y a deux jours seulement. Engagés sur trois fronts (Championnat, coupe d'Algérie et Ligue des champions des clubs arabe), les Sétifiens veulent finir avec au moins un titre, de préférence le championnat qui récompensera plusieurs mois de travail et d'investissements. Au fond, l'ESS est venue en tout cas casser le monopole imposé par le duo JSK (deux titres) et USMA (trois titres) depuis cinq saisons, même si les choses ne sont pas du tout tranchées, notamment après les résultats des deux dernières journées. Ce qui est certain, c'est que le club d'Aïn El-Fouara croit en sa bonne étoile et est convaincu que les choses ont bien changé en empruntant la bonne voie du professionnalisme. Serrar n'a d'ailleurs pas omis de mettre en exergue la gestion rigoureuse de son club, les grands moyens financiers injectés depuis deux ou trois saisons et qui seront appelés à connaître une hausse, la qualité de son effectif (des joueurs comme Keita ou Hadj Aïssa, voire Maïza ou Ziaya très convoités par des clubs étrangers mêmes) et les grands projets inscrits dans ce programme des prochaines saisons (construction d'un nouveau stade entre autres). Force est de reconnaître que, depuis la venue de Serrar à la tête de l'Entente, le club de Sitifis a pris une nouvelle dimension en tirant profit du pôle économique en expansion que sont devenues cette ville et sa couronne urbaine durant la dernière décennie. Ce qui fait chanter aux supporters des Noir et Blanc le fameux refrain de Ni Djurdjura, ni Soustara, le championnat pour Fouara.