Tizi Ouzou l Le CHU Nedir-Mohamed du chef-lieu de la wilaya, a abrité, hier, une journée régionale sur la profession paramédicale à laquelle ont pris part plusieurs wilayas dont Tizi Ouzou, Béjaïa, Alger, M'sila. cette rencontre a été précédée par une première qui a eu lieu au niveau de Constantine. La clôture de ces journées de travail est prévue dans les prochains jours au niveau de la capitale. Rencontre qui sera consacrée à la finalisation du statut de l'agent paramédical. En marge de la réunion de Tizi Ouzou, le secrétaire générale de la coordination de wilaya du syndicat autonome des paramédicaux (SAP) a animé une conférence de presse pour rappeler les doléances des agents paramédicaux. D'emblée, M. Malik Kiache dira que les revendications de ce corps de la santé ne se limitent pas au seul statut soit une amélioration de leur situation socioprofessionnelle. Selon le conférencier, il y a lieu d'améliorer la prise en charge scientifique du personnel paramédical en lui assurant des formations. Sur ce même registre, il demande l'introduction de la formation des infirmiers à l'université en l'introduisant dans le système LMD sous la formule Bac+4 au lieu du bac+3 qui est appliqué actuellement au niveau des établissements hospitaliers. M. Kiache estime qu'il faut qu'il y ait plus de coopération entre le corps administratif, médical et paramédical, ce dernier étant «négligé» souligne-t-il. «Négligence qu'on retrouve également au niveau de la réforme du secteur de la santé et tant que ce corps est ignoré la réforme ne saurait se concrétiser», ajoute le conférencier. Pour ce qui est des salaires, «ils sont dérisoires et le paramédical n'a toujours pas le droit à certaines indemnités qui le concernent telles que la prime de contagion». Il rappelle que le nombre des paramédicaux qui représentent 50% des effectifs de la santé au niveau national est de 92 000 agents ce qui est très insuffisant, car donnant un taux de couverture d'un infirmier pour 20 malades, «cela se répercute négativement sur la qualité des prestations. Le besoin est de 300 000 agents.»