Résumé de la 3e partie n Le Docteur chargea Helen d'accompagner une vieille patiente, tandis que lui, se charge du patient mal en point. Mais tandis qu'elles attendent le taxi, le bras de la vieille femme se fait soudain plus lourd. Si lourd qu'Helen doit bientôt la soutenir et finalement la porter presque dans la salle d'attente de l'institut. «Vite ! s'exclame l'infirmière en la voyant, il faut la conduire dans la chambre de compression !» C'est aussi l'avis du docteur Baumgartner : «Nous allons la mettre avec M. Bick... Ils ont été décompressés trop vite. Je vais m'enfermer avec eux pour les surveiller.» Sitôt dit, sitôt fait. Tandis que l'assistante en blouse blanche ferme la porte d'acier, une voix de stentor résonne dans l'escalier : «Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui se passe ?» Surgit le P.-D.G. de l'institut. Il a été tour à tour fraiseur sur métaux, pompier et guérisseur. Et à présent, il surgit en P.-D.G. Tout en mettant en route le compresseur, l'infirmière en blouse blanche lui explique rapidement : «Nous avons eu un pépin, monsieur le directeur. Un client a été pris d'un malaise. Peut-être qu'on a décompressé trop vite. Une vieille dame s'est trouvée mal en attendant le taxi. Le docteur a décidé de les repasser par le caisson. Il est avec eux.» Dans leur affolement, le guérisseur P.-D.G. et l'infirmière en blouse blanche oublient complètement Helen Kocer qui suit avec eux, sur l'écran de télévision, le comportement des deux malades et celui du docteur. «Qu'est-ce qui s'est passé ? Mon Dieu, qu'est-ce qui a bien pu se passer ? répète le guérisseur P.-D.G. — Je crois que le docteur a perdu les pédales, murmure l'infirmière. Lorsque le client a eu son malaise, j'ai vu qu'il actionnait sans arrêt la manette de compression : en haut, en bas, en haut, en bas. On aurait dit qu'il ne savait plus ce qu'il faisait.» Soudain, le P.-D.G. guérisseur interrompt l'assistante et semble découvrir Helen Kocer : «Qui êtes-vous ? Qu'est-ce que vous faites là ? C'est une cliente, explique l'infirmière. — Une cliente ? Vous êtes malade, mademoiselle ? — Non, je ne crois pas. — Alors, vous n'avez rien à faire ici. Rentrez chez vous.» Helen Kocer ne se le fait pas dire deux fois. Après un dernier regard sur l'écran de télévision où elle remarque l'attitude angoissée du docteur Baumgartner face à ses deux clients presque inertes dans leur fauteuil, elle monte l'escalier, traverse la salle d'attente déserte. Sur le petit bureau de l'infirmière, un téléphone sonne longuement. (à suivre...)