Résumé de la 5e partie n Samia a fait substituer, par l'accoucheuse l'enfant de sa belle-sœur, Ouarda, un garçon, par l'enfant du jardinier, qui vient de naître, une fille. La qabla entre précipitamment dans la chambre. — Vite, dit Samia, elle est en train de reprendre connaissance ! La qabla place l'enfant dans le berceau vide. Samia se penche dessus. — C'est un bel enfant ! — Une belle petite fille ! — Tu en es sûre ? — Tu veux que je la démaillote pour que tu la vois ? — Non, non, je te fais confiance ! Samia se frotte les mains : — Ouf, mes enfants ont failli voir l'héritage de leur oncle leur passer sous le nez ! — Il y aura cette fille qui va hériter, dit la qabla — Oui, mais un de mes fils va l'épouser, et tout lui reviendra ! Ouarda bouge, puis finit par ouvrir les yeux. — Mon enfant, dit-elle... Elle regarde du côté du berceau. — Ne me dites pas que j'ai encore perdu celui-là ! — Non, non, dit Samia, en souriant, ton enfant est vivant et bien vivant... C'est une jolie petite fille ! Ouarda fronce les sourcils. — Une petite fille ? Il m'a semblé avoir vu un garçon, quand j'ai levé la tête... — Tu t'es trompée, dit Samia, c'est une fille... — J'ai vu aussi une tache de grossesse à l'épaule ! Samia sourit. — Tu as dû rêver de tout cela ! rassure-toi, ta fille n'a aucune tache de grossesse... tu la verras tout à l'heure ! L'enfant se réveille et se met à pleurer. Samia le prend : — Tu vas la voir ta fille, elle est très jolie. La qabla aide Ouarda, très affaiblie, à s'asseoir et lui sort le sein. Elle appuie dessus, du lait jaillit. — Une vraie source, dit-elle. — donne lui à téter, dit Samia, elle a faim ! Ouarda met le pis dans la bouche du bébé qui se met à téter goulûment. — Et slimane, pourquoi n'est-il pas revenu avec la sage-femme ? demande Ouarda. — Ne t'en fais pas, dit Samia, il a dû être retardé par un embouteillage... avec cette pluie... Heureusement qu'il y avait la qabla ! Et elle ajoute, en souriant : — Elle te plaît ? demande Samia. — Mon Dieu, qu'elle est jolie ! s'exclame la pauvre femme. — Oui, dit Samia, quand elle sera grande, les garçons se la disputeront ! a commencer par mes fils ! (à suivre...)