Résumé de la 4e partie n La situation se complique à l'Institut. Deux patients inertes… Helen découvre que le P-dg est un ancien guérisseur. A tout hasard, elle décroche : «Allô... l'Institut de régénération par la surcompresson ? — Oui. — Vous venez de traiter un dénommé Martin Schoesberg ? — Oui, peut-être, je ne fais pas partie du personnel. Comment est-il, ce monsieur ? — Il marchait avec des cannes. — Comment ça, «il marchait» ? — Dame, il ne marche plus ! On vient de le trouver affalé sûr son palier, il est mort.» Helen Kocer prend une grande inspiration, essayant d'écouter le rythme de ses artères ; elle porte une main à son cœur comme pour en contrôler les battements. Elle se sent normale, mais pour combien de temps ? Au bout du fil, la voix ricane. «Bon, ça va... Vous avez l'air d'être complètement paumée, j'arrive.» A peine a-t-elle raccroché que la porte de l'institut s'ouvre brutalement. Un homme en imperméable suivi de deux policiers en uniforme fait irruption et s'adresse à Helen après un regard circulaire : «Vous êtes de la maison ? — Non, je suis une cliente. Tout le monde est en bas dans la chambre de décompression. Vous voulez que je vous conduise ? — Oui.» Dans l'escalier, Helen demande : «Vous êtes de la police ? — Oui. — Qu'est-ce qui se passe ? — On vient de ramasser dans la rue Mlle Irma Flork. On a trouvé dans sa poche un prospectus publicitaire : Traitement par surcompression avec air hyperbare et l'adresse.» Lorsque Helen et le policier débouchent dans le sous-sol où est installé le caisson, il ne leur vient pas à l'idée de prononcer un seul mot : comme le P.-DG guérisseur et l'assistante en blouse blanche, ils assistent à l'affolement du docteur Baumgartner, à la lente agonie de M. Bick et de Mme Gamow qui meurent devant eux sans qu'il soit possible d'ouvrir le caisson au risque de tuer aussi le docteur. Le lendemain matin, un cinquième patient meurt à l'hôpital. La police pose les scellés sur les portes de l'institut dans cinq villes d'Allemagne. Le P-DG guérisseur licencie le docteur et disparaît mystérieusement. Non seulement le caisson n'avait même pas reçu l'agrément officiel, mais les autorités avaient mis l'utilisateur en garde contre le danger mortel que représentaient ces installations, où toute intervention est impossible lorsque le traitement a commencé. Risquer la peau des autres, c'est aussi de l'assassinat.