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Transcription authentique de tamazight
L'histoire de tifinagh en débat
Publié dans Info Soir le 23 - 03 - 2007

Utilité n L'organisation des rencontres scientifiques sur la langue amazighe permet aux spécialistes de contribuer activement à sa promotion et à la généralisation de son enseignement.
Le Haut commissariat à l'amazighité (HCA) a organisé, hier, un colloque international sur l'origine de l'alphabet libyco-berbère ou le tifinagh en présence de chercheurs et de spécialistes nationaux et étrangers.
Lors de son allocution d'ouverture, le secrétaire général du HCA,Youcef Merrahi, a souligné que l'«objectif de ce colloque n'est pas de trancher sur le choix des caractères certes, mais tourne autour des origines de cette graphie et son utilisation», estimant ,toutefois, qu'il est «nécessaire de faire la lumière sur ces caractères qui remontent à des milliers d'années avant l'ère chrétienne».
L'orateur a relevé qu'il y a une réalité sociale que nous vivons depuis le XIXe siècle du fait que la majeure partie de ce qui a été produit en tamazight s'est fait avec des caractères latins et cela permet son universalisation.
Pour sa part, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, Boubaker Khaldi, a indiqué qu'«il n'appartient ni à l'administration ni aux politiques de décider de la graphie», et que ce domaine «doit être confié aux spécialistes, à qui il revient de nous orienter», car au ministère de l'Education nationale, «nous sommes en train de travailler sur les trois graphies (l'arabe, le tifinagh et le latin)».
L'orateur a souligné que le ministère de l'Education nationale «est en train de consentir des efforts colossaux pour que cette langue puisse retrouver sa place parmi les différentes matières et les différentes langues dans le système éducatif nationa». Il a cependant relevé que son ministère fait face à «deux problèmes majeurs» relatifs à l'encadrement, à savoir «le manque» d'enseignants en langue amazighe car, a-t-il estimé, «nous ne voulons pas confier cette mission à n'importe quel enseignant connaissant uniquement un peu de kabyle ou de chaoui».
Le deuxième problème se situe, selon lui, dans la disponibilité du texte à enseigner, précisant que «cet aspect est confié à un centre de recherche créé à cet effet et qui doit, avec des linguistes, sociologues et spécialistes, produire et normaliser un certain nombre d'instruments didactiques».
Evoquant les origines et les évolutions des écritures libyco-berbères, et se basant sur les conclusions des chercheurs, le sociolinguiste, doctorant (Paris), Saïd Toudji, a indiqué que «la description du libyque se situe vers l'an 550 après l'ère chrétienne en Afrique du Nord», ajoutant que «les textes libyques dont la graphie est multiple gardent toujours leurs mystères en raison de l'absence d'une profondeur historique». Ce chercheur a relevé que l'orientation de l'écriture était de bas en haut, de haut en bas, de droite à gauche (au temps des Phéniciens) et de gauche à droite (au temps des Romains), soulignant que les sites les plus riches en transcriptions se situent à Adrar et au Tassili Najjer.


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