Rencontre n Le chef de la diplomatie algérienne s'est dit marqué par la réceptivité de Mme Rice au sujet du soutien algérien à la cause sahraouie. «Très intéressants et constructifs», c'est ainsi que Mohamed Bedjaoui, chef de la diplomatie algérienne, a qualifié ses contacts hier vendredi à Washington avec le secrétaire d'Etat américain, Condoleezza Rice, à propos de nombreuses questions bilatérales et internationales. Sur le crucial dossier du Sahara occidental, et le principe d'autodétermination sur lequel l'Algérie n'admet aucune surenchère, M Bedjaoui s'est montré rassurant. «Je crois savoir que les explications que j'ai fournies à ma collègue Condoleezza Rice ont été marquées par une réceptivité de sa part qui m'a laissé de bons espoirs», a-t-il répondu en mettant en exergue la perception américaine du soutien algérien à la cause d'indépendance du Sahara occidental. Le chef de la diplomatie algérienne, rappelle-t-on, se trouvait les 19 et 20 mars à New York où il a rencontré des responsables onusiens dont Ban Ki-moon, auprès de qui il a plaidé le dossier sahraoui, à la veille de la présentation, le 20 avril prochain, du dernier rapport du Secrétaire général sur la question. A propos d'un «partenariat solide et durable», le ministre des Affaires étrangères s'est réjoui que «nos discussion traduisent également la volonté du Président Abdelaziz Bouteflika et du Président George W. Bush d'impulser les relations algéro-américaines», en mettant en relief le renforcement des relations bilatérales, avec un échange économique estimé annuellement à quelques «15 milliards de dollars», faisant ainsi «des Etats-Unis le premier client de l'Algérie», et de donner ainsi de «nouvelles perspectives» à ces échanges. M Bedjaoui a, par ailleurs, annoncé avoir, au nom de Président Abdelaziz Bouteflika, invité la secrétaire d'Etat à effectuer une visite en Algérie «en vue de poursuivre les échanges fructueux». «La visite a été acceptée», a-t-il simplement ajouté tout en ajoutant que cette visite «contribuera à renforcer encore plus les relations qui lient nos deux pays et à ouvrir la voie à un échange de visites officielles entre le Président Abdelaziz Bouteflika et le Président George W. Bush».