Le Dr Saïd Khellil, ancien secrétaire général du FFS par intérim, maître assistant en biochimie et médecin chef du laboratoire de biochimie du CHU de Tizi Ouzou et ex-membre du MCB, est candidat à la candidature pour les législatives du 17 mai prochain. En effet, il est à la tête d'une liste d'indépendants, composée principalement de personnes qui l'ont suivi pour son projet de création d'un parti politique, le MDC. C'est lors d'une conférence de presse organisée, hier, au siège de sa «permanence» (un café) sis à la haute ville de Tizi Ouzou, que Saïd Khellil a annoncé son parrainage d'une liste d'indépendants «pour ne pas rester en marge indéfiniment», a-t-il annoncé. Même si à J-4 du dernier délai pour le dépôt des listes, prévu pour le 1er avril à minuit, sa liste n'a collecté que 2 500 signatures sur les 5 600 exigées, il dira que ce ne serait que partie remise. En effet, il promet de «ne plus jamais abandonner le terrain». Pour Saïd Khellil et ses amis, un combat de longue haleine doit être mené dans ce sens, et dans une région où le désert politique s'est installé et où les jeunes se désintéressent de la chose politique n'ayant d'autre perspective que l'émigration. Dans son analyse de la scène politique locale, Saïd Khellil dira : «Lorsque nous étions dans des partis démocratiques, nous avons constaté que notre combat a été dévoyé, alors nous nous sommes retirés. Aujourd'hui, la situation évolue de manière dangereuse après la perversion du politique et on commence à penser comme par fatalité que faire de la politique c'est s'enrichir.»