Des chimistes américains ont créé une pizza diététique expérimentale en dopant naturellement la pâte avec des antioxydants, selon une étude publiée hier lundi. Les pizzas cuites plus longtemps et à plus haute température ont davantage de saveur, un fait bien connu des cuisiniers, soulignent ces scientifiques de l'université du Maryland. Cette cuisson plus intense peut aussi accroître la teneur en antioxydants dans la pâte, surtout dans celles faites à partir de farine de blé entier, ont-ils dit. Une fermentation plus longue de cette pâte produit également davantage d'antioxydants, substance anti-inflammatoire paraissant réduire les risques de cancer et de maladies cardio-vasculaires. «Nous avons concentré nos efforts sur la pizza car c'est le plat à base de blé le plus populaire aux Etats-Unis», explique le co-auteur de ces travaux. «Rendre des aliments populaires plus sains en recourant à la chimie peut avoir un énorme impact sur la santé publique», ajoute-il.