Résumé de la 13e partie n Samia est décidée à empêcher, coûte que coûte, sa belle-sœur d'avoir un autre enfant, car il pourrait être un garçon qui empêcherait ses fils d'hériter de leur oncle ! La qabla la suit. — Où veux-tu m'emmener ? dit-elle, je suis venue réclamer mon argent... — Tu vas avoir plus que tu n'espères, lui dit la jeune femme. Elle l'emmène tout au bout de l'étage qu'elle occupe, et la fait entrer dans une petite pièce qui sert de débarras. — Ici, nous serons tranquilles pour parler. Elle ferme la porte. — Je veux mon argent, dit la qabla, tu m'as promis dix millions pour l'échange des enfants et tu ne m'en as donné que deux... — Je sais, je sais, dit Samia, tu crois qu'il est facile d'avoir une somme pareille ? — tu ne dois pas manquer d'argent, ironise la qabla, ta famille est riche... — Mon beau frère et sa femme sont riches, rectifie Samia, mon mari, mes enfants et moi nous ne faisons que vivre sous leur toit...Mon mari, lui, travaille chez son frère ! c'est un simple salarié... — Ce n'est pas mon problème... — Je sais, je sais...Mais si je te raconte cela, c'est parce que tu dis que je suis riche ! — Tout ce que je veux, c'est que tu me payes... Ma fille va se marier, je dois lui faire son trousseau ! — Pour le moment, je n'ai pas d'argent, dit Samia. — C'est ce que tu dis à chaque fois. Samia enlève le collier en or qu'elle porte autour du cou. Elle le montre à la qabla. — C'est un beau collier, n'est-ce pas ? — Il doit coûter très cher.... Elle le lui met dans la main. — Il est pour ta fille... — Oh, s'exclame la qabla. — Considère que c'est une partie de l'argent que je te dois.... La qabla s'empresse de faire disparaître le collier dans sa poche ventrale. — Je te remercie... — Tu auras plus que cela, dit Samia, si tu me rends un autre service... La qabla la regarde avec méfiance. — Un autre service ? — Oui, je voudrais empêcher ma belle-sœur d'avoir une autre grossesse... — Mais tu t'acharnes sur cette femme... qu'est ce qu'elle t'a donc fait ? — Je t'ai expliqué : je ne veux pas qu'elle ait un enfant mâle... L'héritage de son mari doit revenir à mes deux fils ! — N'oublie pas que ta belle-sœur a une fille. — Ce n'est pas un problème...Un de mes fils l'épousera... alors tu veux m'aider ? — ?a dépend de ce que tu me donneras... (à suivre...)