Archéologie n Le séminaire constitue un atelier dont le prolongement se tient en 2007 pour la recherche autour de ce site historique. Les travaux du séminaire international sur la Qalaa des Beni Hammad, qui fête le millénaire de la fondation, se sont ouverts lundi à l'université Mohamed-Boudiaf de M'sila avec la participation de chercheurs algériens, de plusieurs pays arabes, français et espagnols. Plus de cinquante communications sont prévues au programme, avec des intervenants de Tunisie, du Liban, de Syrie, d'Egypte, de France, d'Espagne et aussi de plusieurs universités algériennes. Les organisateurs indiquent que ce séminaire a déjà discuté en 2005, lors d'une première rencontre scientifique, le thème consacré aux recherches relatives à la Qalaa des Beni Hammad. Cette première rencontre a constitué un atelier dont le prolongement se tient en 2007 pour la recherche autour de ce site historique, considéré à juste titre par les historiens comme le deuxième Etat centralisé fondé dans le Maghreb central. L'atelier de 2005 avait permis aussi l'étude des facteurs politiques et théologiques qui ont provoqué la fin du pouvoir «chiite» dans le Maghreb où s'enracinera définitivement le malékisme. Les recommandations retiendront la nécessité de maintenir l'atelier de recherches sur l'architecture et la politique sociale de la Qalaa, indiquent les organisateurs. Fondée en 1004 et devenue capitale de l'Etat Hammadite en 1007, la Qalaa des Beni Hammad fut ensuite délaissée au profit de Bejaïa, nouvelle capitale de la dynastie, néanmoins elle maintiendra une influence religieuse et scientifique qui rayonnera jusqu'à Tlemcen et d'autres cités importantes du Maghreb, a souligné le premier intervenant. Le wali de M'sila a souligné pour sa part, que la Qalaa des Beni Hammad fera «l'objet d'une attention particulière des autorités locales durant l'année en cours, en vue de renforcer sa protection et d'assurer toutes les conditions au déroulement des fouilles et des recherches».