Résumé de la 31e partie n Alors qu'elle était avec son mari, Ouarda est soudain prise de douleurs au ventre et commence à saigner. Slimane l'emmène, immédiatement, vers l'hôpital. Une demi-heure après, Omar rentre. Il trouve sa femme dans un grand état d'excitation. Elle se précipite vers lui. — Dieu a entendu mes prières, dit-elle. Il la regarde, surpris. — Qu'est-ce qui se passe ? — Je te dis que Dieu a entendu mes prières... Ouarda a fait une fausse couche ! — Ouarda ? Une fausse couche ? Qu'est-ce que tu racontes ? Je l'ai entendu crier, d'ici... Et puis j'ai vu ton frère descendre précipitamment, la portant dans ses bras.... Omar la fustige du regard. — Et tu es contente ? — Bien sûr... elle va perdre cet enfant, qui est peut-être un garçon ! Omar agite vers elle un doigt menaçant. — Toi, tu es incorrigible ! — Je pense à mes enfants, moi ! Elle joint les mains, dans un geste d'invocation : — Mon Dieu, fasse que ce bébé ne survive pas... Fasse que la fortune de mon beau-frère et tous ses biens reviennent à mes enfants ! Omar hausse les épaules. — Où vas-tu ? crie Samia. — A l'hôpital pour prendre des nouvelles de Ouarda. — Je t'accompagne, dit la jeune femme. Moi aussi, je veux prendre des nouvelles de ma belle-sœur... Ma chère belle-sœur ! Omar agite de nouveau le doigt. — Toi, tu veux surtout t'assurer qu'elle a fait une fausse couche et que le bébé est mort ! — Oui, dit la jeune femme. Omar prend la seconde voiture et quelques instants après, lui et sa femme arrivent à l'hôpital. — C'est grand, dit Samia, dans quel service Ouarda peut-elle être ? — Au service de gynécologie bien sûr, dit Omar. Ils s'y rendent et trouvent effectivement Slimane, dans les couloirs, en train de faire les cent pas, en proie à une grande agitation. — Alors ? demande Omar. — Comment va Ouarda ? fait semblant de s'inquiéter Samia. Et le bébé ? — On va la faire accoucher, dit Slimane. — Le bébé n'est pas tombé ? — C'était de justesse... — Ne t'inquiète pas, dit Omar, si on la fait accoucher, c'est que le bébé est viable... — On n'a pas le choix, dit Slimane. J'avoue que je suis inquiet... Très inquiet... — Il n'y a pas de quoi s'inquiéter, dit Omar... Je suis sûr que Ouarda est en de bonnes mains ! (à suivre...)