Résumé de la 18e partie n Après avoir absorbé la tisane, préparée par sa belle-sœur, Ouarda est prise de douleurs. Elle est évacuée vers l'hôpital. Elle a failli faire une fausse couche. Slimane a du mal à persuader sa femme de rester à l'hôpital. — Je vais mieux ! dit-elle. — On doit te garder pour un complément d'analyse, déterminer les causes des douleurs.... Pour que ça ne revienne pas ! Elle s'inquiète. — Il y a des risques ? — Oui... N'oublie pas que tu as déjà fait des fausses couches dans le passé... — Alors, je reste... Mais tu t'occuperas de la petite... — Bien sûr....il y a sa nourrice, mais je serai là en cas de besoin ! — Tu peux demander aussi à Samia son aide... — Ne t'inquiète, nous nous occuperons tous d'elle... en attendant que tu la retrouves. Slimane l'embrasse et prend congé d'elle. Son frère l'attend toujours, avec la voiture. — Je peux maintenant conduire, je suis rassuré. — Tu es sûr qu'elle va mieux ? — Oui, dit Slimane. — Alors pourquoi la garde-t-on ? — C'est pour des examens approfondis. On veut connaître la cause de cette alerte... Le médecin ne comprend pas ce qui s'est passé... — tu crois qu'il y a une anomalie ? — Nous verrons les prochains jours... Omar trouve sa femme en train de l'attendre. Elle semble très excitée. — Alors ? elle a fait une fausse couche ? Omar la regarde, surpris par le ton. — Non, elle n'a pas fait de fausse couche ! — Ah bon, dit-elle, déçue. — Quoi, ça semble te chagriner qu'elle n'ait pas fait de fausse couche ! — Tu voudrais que je sois heureuse ? tu connais le problème ! — Je te comprends mais tu dois exprimer de l'affliction devant mon frère et sa femme... — Bien sûr ! Dès demain, j'irai la voir à l'hôpital, je la soutiendrai... Omar se rappelle quelque chose. — Slimane m'a dit que les douleurs ont pris Ouarda après que tu lui aies servi une tisane... — Oui, je lui ai servi une tisane, pour arrêter les nausées. — Tu en es sûre ? — Oui... tu en doutes ? Elle prend un air indigné. —Tu ne vas pas me soupçonner d'avoir cherché à provoquer la fausse couche ! — Bien sûr que non ! Mais Omar ajoute : — Tu as intérêt... si on garde Ouarda à l'hôpital, c'est pour déterminer les causes exactes de son malaise... Et s'il y avait quelque chose dans la tisane, on s'en rendrait vite compte !(à suivre...)