Résumé de la 30e partie n Ouarda rêve d'avoir un garçon, de donner à son mari un héritier... Un mot qui ne plaît pas du tout à sa belle- sœur, Samia... Slimane entre dans la pièce, le visage renfrogné. — Qu'est-ce qu'elle faisait avec toi ? — De qui parles-tu ? demande Ouarda. — De ce serpent de Samia. — Voyons, Slimane, ne dis pas de mal de ta belle-sœur ! Elle me tenait compagnie, nous bavardions ! — Je n'aime pas qu'elle te raconte des choses ou qu'elle te donne des conseils... Rappelle-toi la tisane ! — C'est une histoire oubliée.... — Ne tiens jamais compte de ses conseils ! Ouarda se rappelle le «conseil» que sa belle-sœur vient de lui donner : dormir sur le ventre. Si Slimane venait à l'apprendre, il piquerait une colère magistrale ! — Ne t'inquiète pas, je suis grande, je sais ce que je dois faire. Il s'assoit à ses côtés. — Alors, comment te sens-tu ? — Je t'avoue que je suis fatiguée. — C'est Samia qui t'a épuisée ! — Non, non, de toutes façons, si tu n'étais pas arrivé, je l'aurais renvoyée, pour dormir un peu. Slimane se lève. — Je vais partir moi aussi, pour te laisser dormir. Avant que Ouarda ne dise quoi que ce soit, il se lève. — chut, ne dis rien. Il lui donne la main. — Viens, je te conduis dans ta chambre ! Ouarda se lève. Mais aussitôt elle pousse un cri et porte la main au ventre. — Ah, mon bébé. Un filet de sang coule entre ses jambes. Slimane s'affole. — Qu'y a-t-il. — J'ai mal... Le bébé, le bébé... Je sens qu'il va tomber ! Slimane la prend aussitôt dans ses bras. — Vite à l'hôpital. Il ne veut pas prendre de temps à appeler une ambulance. Il croise Samia à l'étage au-dessous. — Qu'est-ce qui se passe ? demande-t-elle en tremblant. — Je l'emmène à l'hôpital dit Slimane. Elle aperçoit le sang. — Mon Dieu, une menace de fausse couche ! — Occupe-toi de ma fille, dit Ouarda. Elle tente de soulever la tête mais elle n'y parvient pas. Elle a déjà perdu beaucoup de sang. — Attendez, dit Samia, affolée. Mais Slimane est déjà dehors et se précipite vers sa voiture. (à suivre...)