La deuxième édition du festival national de la poésie populaire placé sous le signe «L'amour de l'Algérie au-dessus de toutes considérations» a réuni, hier mercredi à Tiaret, des poètes du melhoun et des interprètes de la chanson bédouine issus de 22 wilayas du pays. Le public présent à cette manifestation a pu apprécier des œuvres inspirées de la vie, du patrimoine, des hauts faits d'armes de la guerre de libération ou encore des écrits louant le prophète (QSSSL) et ses compagnons. Abordant la situation de la poésie populaire en Algérie, le poète Mohamed Chaf, de la wilaya de Tiaret, a relevé qu'elle a connu «une régression par rapport au passé qui avait enfanté des bardes très connus» à l'image de Mustapha Benbrahim et les autres cheikhs du melhoun. Pour sa part, le poète Mohamed Beldjoher a expliqué que la poésie populaire «a un langage nouveau lié à l'exode rural». «Actuellement les textes se limitent à des poèmes qui traitent de l'amour, de la vie quotidienne, de la mal vie ou de la peur», a-t-il précisé.