Estimation n «En moyenne, un Algérien produit 1 kg de déchets/an. Ce volume est appelé à connaître une courbe croissante, ce qui induirait un flux de déchets ménagers de plus en plus important.» vVingt (20) nouveaux centres d'enfouissement technique des déchets ménagers seront bientôt opérationnels à travers le territoire national pour s'ajouter aux 60 autres déjà existant. C'est ce que nous avons appris auprès du directeur de l'environnement de la wilaya de Tipaza, Dr Hamana Boucherma hier, au cours de la journée d'étude régionale organisée par sa direction au camp de jeunes. Celle-ci a vu la participation massive des directions de l'environnement de 13 wilayas, de plus de 30 associations environnementales ainsi que des étudiants de la première promotion de la spécialité gestion des déchets de l'institut national de la formation professionnelle de Hadjout. «En moyenne, un Algérien produit 1 kg de déchets/an. Ce volume est appelé à connaître une courbe croissante, ce qui induirait un flux de déchets ménagers de plus en plus important. De plus, la non-récupération et la non-valorisation des déchets sont en soi une perte en matière première» indiquera Dr Cherma. Le président de l'Association Chlorophyle de Blida, Sid Ahmed Chelha s'est dit, pour sa part, ravi de l'expérience de son association pour ce qui est de la gestion des déchets dans un site pilote, qui se trouve à la cité 1001 logements de Khezrouna, à la suite de l'appel des autorités locales (P/APC de Beni Mered et le chef de daïra de Ouled Aïch). Ce site vise, Selon M. Chelha la sensibilisation directe des femmes chez elles grâce au travail de proximité (du porte à porte) effectué par 30 jeunes filles diplômées (sociologues, juristes, psychologues et autres) dans les domiciles. Ce qui a donné de bons résultats selon lui et les habitants de 1001-Logements commencent à gérer et trier leurs déchets. «On avait remarqué avant que des dépotoirs de proximité étaient créés inconsciemment dans les cités alors que l'Etat débourse beaucoup d'argent pour remplacer les décharges publiques par des CET,» reprendra-t-il indiquant que son association souhaiterait instaurer une confiance mutuelle entre gouvernants et gouvernés à l'échelle locale et promouvoir une stratégie de prise en charge du citoyen par lui-même. Le directeur de l'environnement de Tipaza finira par insister sur la nécessité de l'implication de l'ensemble des intervenants et à tous les niveaux sur la gestion des déchets.