Résumé de la 41e partie n Assia accouche à son tour d'une petite fille, Soraya. Elle a déjà deux garçons, par contre, sa belle-sœur, Ouarda, qui a une fille, a mis au monde un garçon... Omar, penché sur le berceau, regarde avec tendresse sa fille. – Qu'elle est jolie ! – Cela me fait une belle jambe qu'elle soit jolie, dit Samia. Son mari se retourne vers elle, en colère. – Quoi, tu te désintéresses de ta fille ! – Je te l'ai dit, je n'aurais pas dû avoir un autre enfant, alors que je n'ai pas de maison.... – Cela, dit Omar, on en a déjà parlé, mais puisque l'enfant est né, il est inutile de se perdre en regrets... Il faut l'accueillir comme il se doit ! Samia soupire. – Si au moins ton frère n'avait pas eu un fils... – Voilà que tu repars sur mon frère. Tu ne veux donc pas te faire à l'idée que mon frère allait avoir d'autres enfants que Lamia et que parmi ces enfants, il y aurait des mâles ? – Des héritiers ! – Oui, des héritiers ! Elle soupire de nouveau. – Quand Lamia est née, je croyais que le problème était résolu... Slimane et Ouarda n'auraient que cet enfant et l'un de nos fils l'épouserait plus tard... – Comme ça l'un de tes fils hériterait de la fortune de mon frère ! – Oui, et nous serions restés définitivement dans cette maison... Mais maintenant... Omar s'emporte. – Tu parles tout le temps de la maison... Est-ce que mon frère ou ma belle sœur t'ont dit, un jour, qu'il faut partir ? Ont-ils parlé de nous chasser d'ici ? – Non, mais je ne me suis jamais senti chez moi, ici... – Eh bien, il faut que tu t'habitues à vivre ici... C'est au tour de Samia de s'emporter. – Quoi, tu n'as donc pas l'intention de partir d'ici, d'avoir ta propre maison ? – Je n'ai pas dit cela... – Comment interpréter alors tes propos : m'habituer à vivre ici ? – Je veux dire que tant que mon frère ne nous trouve pas importuns chez lui, pourquoi chercher à partir ? Nous avons tout un étage à notre disposition, nos enfants sont à l'aise... Pourquoi chercher la petite bête ? Et il ajoute fièrement : – Et puis, mon frère a le sens de la famille : il ne me chassera jamais de chez lui... Ici, nous sommes également chez nous ! – Moi, je voudrais avoir ma propre maison, même s'il ne s'agit que d'un réduit... – Ne t'inquiète pas, ça viendra... Omar regarde de nouveau du côté du berceau. – C'est qu'elle est jolie, cette fille... Et comme pour faire plaisir à sa femme, il ajoute : – Espérons qu'elle plaira à son cousin et qu'il l'épousera ! (fin de la première époque, à suivre...)