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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres
Kaspar Hauser, l'énigme du XIXe siècle (19e partie)
Publié dans Info Soir le 05 - 05 - 2007

Résumé de la 18e partie n Le professeur Georg Daumer qui s'occupe de Kaspar, lui fait raconter ses rêves : il découvre des choses extraordinaires.
Le professeur qui, comme beaucoup d'intellectuels du 19e siècle, était adepte des sciences ésotériques, n'en doute pas : les rêves sont le reflet d'expériences passées que même des années d'isolement ne peuvent effacer...
Il insiste auprès de Kaspar.
— Et ce château que tu voyais dans tes rêves, tu te rappelles y avoir vécu ?
— non, dit Kaspar.
— On t'avait peut-être donné un livre d'images où tu pouvais voir des châteaux ?
— non, les premiers livres que j'ai vus, c'est ici, chez vous...
— Parle-moi des personnages de tes rêves ?
— Je voyais juste des formes, pas de visages...
— Bien sûr tu ne pouvais te rappeler des gens de ton entourage... tu les as quittés trop jeune...Mais le fait que tu te rappelles du château est un indice suffisant.
Un indice que le professeur se presse de diffuser.
«Ce garçon, explique-t-il à un public en quête de sensations, est de noble origine. Il a été enlevé à sa naissance, pour l'empêcher de parvenir au règne et il a été élevé en sauvage... il aurait pu passer le reste de sa vie dans son cachot mais ses gardiens n'ont plus voulu s'occuper de lui, c'est pourquoi ils l'ont relâché....De sa première vie de noble, Kaspar a gardé la finesse des traits mais aussi des rêves où il est question de châteaux et de jardins.... Oui, je le répète, ce garçon est d'origine princière !»
Toute l'Allemagne romantique vibre à ce récit : Kaspar n'est pas un enfant abandonné mais un prince enlevé et enfermé toute sa vie dans un réduit, pour brouiller ses origines !
Mais il ne suffit pas d'affirmer que Kaspar est un prince, il faut le prouver, c'est-à-dire donner des indices qui accréditent l'hypothèse d'un enlèvement.
Le professeur Daumer s'attelle lui-même à la tâche. Il fait des recherches du côté des familles nobles. Il commence par réunir des portraits de princes, de princesses et de rois et les compare à Kaspar : il étudie les moindres détails et finit par découvrir — ou croit découvrir— des ressemblances avec les membres de la famille royale de Bade.
Pour conforter son jugement, il soumet ses analyses à des observateurs.
— N'y a-t-il pas une ressemblance frappante entre ces princes et Kaspar ? Regardez attentivement le nez... Le léger écartement des narines...
La ressemblance existe, en effet.
— Et ce front bombé et haut... N'est-ce pas le même que celui de ces princes ?
Là aussi, on constate la ressemblance.
— Et ce regard... Cette allure : tout n'indique-t-il pas un apparentement évident entre Kaspar et ces hommes et femmes de sang royal ?
— Oui, disent les observateurs, enthousiastes. Mais de qui, Kaspar est-il réellement le fils ? (à suivre...)


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