C'est ce qu'a déclaré ce matin avec conviction et confiance le directeur des libertés publiques au ministère de l'Intérieur. Selon lui, les moyens humains et matériels mobilisés pour le scrutin du 17 mai sont à même de garantir la neutralité de l'administration. «La neutralité de l'administration ne consiste en une pensée philosophique, il s'agit de mécanismes qui sont mis en place pour assurer cette neutralité, et ces mécanismes ne permettent aucune possibilité de fraude pour l'administration, là je le dis avec conviction, sens et sérénité, l'administration n'est pas en mesure de frauder en quoi que ce soit avec le mécanisme mis en place.» C'est ce qu'a déclaré ce matin sur les ondes de la ChaîneIII Saïd Zerrouk, directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'intérieur et des Collectivités locales. Rappelant les différentes instructions et mesures prise par le ministère, ce responsable dira que concernant les préparatifs, «l'ensemble des moyens matériels ont été mis en place, dont la mise en place des centres et bureaux de vote et également l'ensemble des documents, dont certains sont encore à finaliser. A 12 jours du scrutin, M. Zerrouk estime que la mise en place des moyens matériels est quasiment finalisée «dans toutes les wilayas de même que le personnel de l'encadrement nécessaire pour l'opération de vote a été mobilisé». «Ainsi, ajoute-t-il, 380 000 agents seront réquisitionnés pour encadrer les bureaux de vote.» Ces derniers, toujours selon M.Zerrouk «ont été choisis sur la base de critères très rigoureux fixés par la loi, c'est-à-dire qu'ils ne doivent pas être parents aux candidats ni militants de partis politiques». Pour un bon déroulement du scrutin, M Zerrouk révèle que ces agents «reçoivent en ce moment des pages de formation pratique»; en outre, «un livre à leur intention a été élaboré par le ministère». L'administration, selon l'invité de la radio a un rôle important à jouer, celui «d'arbitre». Ainsi, «l'administration doit mettre en place , dit-il, les sites d'affichage, il faut répartir ces sites d'une manière équitable, selon des normes qui sont fixées par décret en fonction du nombre de la population, à titre d'exemple 10 sites pour les communes dont le nombre d'habitants est inférieur à 10 000, alors que ça peut aller jusqu'à trente sites pour les communes dont le nombre d'habitants varie entre 100 000 et 180 000». A une question sur les ministres en campagne électorale et leur éventuelle utilisation des moyens de l'Etat, le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur répondra que des «dispositions pénales sont prévues en cas de dépassements, en cas de manquements et de non-respect de ces dispositions».