Richesses n La région de Hassi-Messaoud renferme en son sein des réserves inestimables d'or noir et d'or bleu ( gaz). Le dernier Salon international des hydrocarbures qui s'est tenu, il y a quelques semaines à Hassi-Messaoud, a révélé de nouveaux potentiels qui attendent d'être exploités. Le secteur public et privé se donne de la peine pour arracher des parts de marché dans un domaine rentable à terme. Les foreurs, explorateurs et PME de sous-traitance travaillent de concert pour un partenariat équitable. Le maître-mot chez les pétroliers est : savoir-faire. Il faut démontrer ses capacités sur le terrain pour être pragmatique. Du côté algérien, le groupe des Grands travaux pétroliers (GTP) reste la plus vieille entreprise qui active depuis 1968. L'un de ses responsables, M. Ouslili nous fait part «d'un marché concurrentiel qui nécessite une dynamique de formation et de la recherche». La prouesse de ce groupe est d'avoir organisé plus de 1 500 formations pour cette année. «Les Américains et les Japonais nous sollicitent en raison de notre sérieux», déclare M. Mokhnache qui est fier de nous parler «du centre de formation en soudage certifié aux normes ISO 9001». Côté projet, GTP est plus ambitieux. «Nous avons réalisé des centrales électriques à Skikda, à Jijel et à Cap Djinet», assure M. Ouslili d'autant que la centrale de Hadjret Nouss au sud est en cours de réalisation. Côté forage, les Algériens exhibent leur efficacité. Pour preuve, l'Entreprise nationale des services aux puits (Ensp) intervient, constamment, sur les forages. Mme Bacha, vice-présidente du groupe confirme «les 30 années d'expérience que capitalise l'entreprise». Ce n'est pas une mince affaire, quand on sait que le partenariat, avec de grands groupes internationaux, était inévitable. Cependant «la stratégie est dans l'amélioration du système de management et l'ouverture de nos services aux marchés extérieurs», note la vice-présidente. Toute entreprise pétrolière, qui prend un marché, est dans l'obligation d'améliorer ses ressources humaines. C'est le cas de l'Ensp, qui se prépare à l'aventure dans d'autres pays étrangers. Histoire d'améliorer l'image de l'entreprise et du pays en même temps. D'autre part, les entreprises algériennes se lancent dans des projets parfois au coût exorbitant. c'est là qu'ils se font avoir par les étrangers qui interviennent avec un potentiel technologique des plus modernes. «Les multiples accords font que le nombre des découvertes est impressionnant, se situant entre 40 et 50%», témoigne Nicholas Sarkis, éminent expert pétrolier. La région de Hassi-Messaoud renferme des réserves inestimables en or noir et en or bleu. Le gaz aussi séduit les européens et les américains qui étudient toutes les possibilités d'arracher des contrats aux coûts mirobolants.