Lacune n Les décisions ont toujours été centralisées ce qui, par définition, empêche le traitement optimal et rapide des dossiers d'où la pénalisation du futur promoteur. Onze antennes du dispositif Ansej des wilayas du centre dont 3 du grand sud (Tamanrasset, Adrar et Illizi) ont participé, dimanche et lundi, à Tipaza au 3e regroupement régional des cadres de l'Ansej pour la création de directions régionales. L'objectif étant la bonne prise en charge des dossiers des promoteurs et la gestion de ce dispositif. Chapeautée par la direction générale, ce regroupement a été une occasion de débattre de la nouvelle stratégie de déconcentration et de décentralisation des tâches des différentes antennes régionales, ainsi que d'autres aspects liés à la gestion et l'organisation du dispositif de l'Ansej en général, entre autres, la mise en place des procédures réglementaires (fonctionnement de l'agence, financement des projets, recouvrement des créances…), la relation et les synergies avec les autres structures déconcentrées du secteur de l'emploi et enfin le partenariat avec les autres secteurs économiques. Dans son intervention, la directrice générale de l'Ansej mettra en cause la gestion administrative de ce dispositif, qui, depuis sa création en 1996 ne s'appuie sur aucun organigramme fixe. «Dans nos antennes, on ne distingue que deux fonctionnaires : la direction de l'antenne et le chargé d'études», dira-t-elle. La mission du chargé d'études, selon elle, n'est pas claire ni délimitée. En plus, les décisions ont toujours été centralisées ce qui, par définition, empêche le traitement optimal et rapide des dossiers d'où la pénalisation du futur promoteur. Les directions régionales, selon les organisateurs du regroupement, auront pour tâche, le travail de proximité afin d'éviter toute contrainte pour les jeunes qui envisagent de créer leur propre microentreprise. Ces nouvelles structures auront pour mission la formation de ces promoteurs avant le financement de leurs projets, ainsi que le recyclage de l'ensemble du personnel Ansej. en plus, des conventions cadres seront établies par les directions régionales en partenariat avec les collectivités locales qui leur permettront la priorité aux marchés (plans de charges) afin de rentabiliser leurs projets et créer les postes d'emploi. La direction régionale devra veiller à la concrétisation des 100 locaux par commune au profit des promoteurs et la récupération des infrastructures des ex-aswaks. A signaler que 82 000 micro-entreprises ont été créées en Algérie. Enfin, le 4e regroupement régional se tiendra bientôt à Ghardaïa. Il sera suivi d'un regroupement national.