Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural a engagé un certain nombre de mesures afin de réduire les effectifs des populations acridiennes dans les pays du Sahel voisins et de limiter au maximum les risques d'infiltration de ces criquets en Algérie. Selon un communiqué du ministère, la pluviométrie exceptionnelle enregistrée lors des quatre derniers mois, notamment au nord des pays du Sahel (Mali-Niger) et à l'extrême Sud algérien, a généré un couvert végétal généralisé sur l'ensemble des zones traditionnelles de grégarisme du criquet et créé ainsi des conditions propices au développement de ces derniers qui ont ainsi été observés en août et septembre avec le dessèchement rapide des pâturages. Au début du mois d'octobre, des regroupements de criquets s?étaient formés notamment dans le nord du Niger, du Mali et au centre de la Mauritanie. Afin de faire face à tout risque d'infiltration des populations acridiennes en direction des wilayas du sud du pays, notamment Tamanrasset, Adrar, Illizi et Tindouf, le ministère a renforcé le dispositif national de prospection et de lutte anti-acridienne qui passera de 3 à 7 équipes dont 3 affectées à Tamanrasset, 2 à Adrar et une équipe respectivement à Tindouf et Illizi.