Koweïtiens, Saoudiens et Emiratis affichent leur intérêt pour des investissements dans notre pays. Des milliards de dollars sont prêts à être mobilisés. Reste, selon eux, à la partie algérienne de fournir les données à la réalisation des projets. «Les capitaux sont disponibles et nous sommes prêts à investir en Algérie, nous demandons seulement la fourniture des données techniques nécessaires à la réalisation des projets», c'est ce qu'a affirmé Ali Mohamed Thenyane Ghanim, président de la Chambre de commerce koweïtienne. Une délégation de 14 hommes d'affaires koweïtiens vient, en effet, d'effectuer une visite en Algérie pour chercher les issues concrètes pour leurs projets d'investissements. «Nous sommes convaincus de l'existence d'importantes opportunités de coopération entre les hommes d'affaires des deux pays aussi bien sur le plan des échanges commerciaux que du partenariat et de l'investissement.» Le président de la Chambre de commerce et d'industrie du Koweït invite à cet effet la partie algérienne à manifester des projets concrets. «Nous invitons une délégation algérienne composée de responsables et d'hommes d'affaires à visiter le Koweït, munis de projets d'investissements avec des données détaillées», a-t-il souligné. Ali Mohamed Thenyane précise que tout est prêt «pour examiner en profondeur ces projets et à les mettre en œuvre». «Nous reviendrons bientôt poser le première pierre du premier projet koweitien en Algérie et ce sera sous l'égide du président de la République», a-t-il souligné. Ces signes positifs se manifestent en Algérie par des lois attractives sur l'investissement pour attirer les investissements directs étrangers. Dans ce contexte, Djamel Zerguini, chef du département des investissements extérieurs à l'Andi a mis en valeur les incitations, les garanties et les avantages offerts par les lois algériennes aux investisseurs étrangers. Le président de la Chambre de commerce koweïtienne en est convaincu en affirmant que «le problème ne se situe pas dans les lois, des entraves relatives à l'environnement de l'investissement nécessitent du temps pour les franchir». Cette situation favorise également la venue des investisseurs émiratis. Ainsi, c'est Saoud Ben Saqr Al-Qassim, prince héritier des Emirats arabes unis qui est s'est déplacé en personne pour une visite de travail de deux jours. Près de 33 milliards de dollars sont prévus pour être investis en Algérie dans des secteurs de l'immobilier, l'aluminium et les finances. Dans ce cadre précisément, deux sociétés émiraties (Mubadala Develoment company et Dubai Aluminium) ont annoncé un projet d'investissement de 5 milliards de dollars pour la réalisation d'un complexe de production d'aluminium en Algérie. Rappelons que dans l'immobilier, le groupe Emaar qui compte parmi les plus importants de la région table sur 5 projets à Alger pour un montant de 28 milliards de dollars. Tout récemment, le groupe vient de créer une filiale commune avec des partenaires algériens. Fawzi Aliane (Arabie saoudite) : «Le privé algérien doit profiter de notre financement» l Le responsable du Fonds saoudien du développement a déclaré récemment que «le secteur privé algérien doit s'approcher de notre institution pour profiter de notre financement dans le cadre des programmes commerciaux bilatéraux». Ce responsable saoudien a rappelé que «depuis 1987, le fonds a accordé 37 milliards de dinars (500 millions de dollars) pour le financement de plusieurs projets». Outre le financement des logements, ce fonds participe actuellement à la réalisation de 4 hôpitaux dans les villes d'Annaba, Tizi-Ouzou, Médéa et Boumerdès. De plus, le fonds compte soutenir des projets destinés à la formation professionnelle. données à la réalisation des projets.