Les pharmaciens se manifestent assez souvent, ces derniers temps, pour soulever les problèmes qu'ils vivent dans la pratique de leur activité. Ils évoquent la précarité de leur situation professionnelle ainsi que les différentes entraves liées à la profession et les insuffisances dans les lois qui la régissent. Ils décrient notamment le fait que ces lois déterminent la répartition des pharmaciens à travers la commune et astreigent ces derniers à assurer la permanence ainsi qu'à avoir un niveau déterminé de stock de médicaments. Dans cette logique, le président du Conseil de déontologie des pharmaciens d'Alger a appelé, récemment, les autorités à faciliter l'accès aux nouveaux diplômés qui souffrent du chômage aux officines de l'Entreprise nationale de distribution de médicaments au détail. Outre cela, le développement du créneau en question est intimement lié à l'industrie pharmaceutique, celle pouvant créer un nouveau climat dans un environnement en perpétuel mouvement. Il faut dire, cependant, que dans les quelques 8 000 pharmacies réparties à travers le pays, on n'est pas toujours sûr d'avoir affaire à un pharmacien .Ce sont souvent de simples vendeurs qui se chargent de servir et parfois même «conseiller» le malade !