Résumé de la 6e partie n Samia fait sa crise de nerfs : elle ne veut plus dépendre de Ouarda et de Slimane, elle veut sa maison à elle... La femme de ménage est venue leur dire que Slimane veut les voir. Et il veut les voir tous. — ?a y est, dit Omar, très pâle, il va nous confronter avec le jardinier. — Eh bien, nous dirons ce qui s'est passé... C'est-à-dire que c'est ce vaurien qui a provoqué nos fils ! — Tu oublies qu'il y a Djamel. — Celui-là aussi est un vaurien. — Dis-le à son père, si tu l'oses ! Ils trouvent Slimane avec le jardinier et son fils. Il y a aussi Ouarda et Djamel. — Approchez, dit Slimane, renfrogné. Il s'en prend aussitôt à ses neveux. — Vous avez encore fait des bêtises ! — C'est lui, la cause de tout, dit Samia, en montrant du doigt Mohamed. — Tu parleras quand je te le demanderai, dit Slimane. Elle recule, humiliée. Sami et Nacer, à qui s'est adressé leur oncle, baissent la tête. — Pourquoi avez-vous provoqué Mohamed ? — C'est lui, dit Samia. — Nous voulions aussi jouer avec notre cousin, dit Nacer. — Vous avez le droit de jouer avec lui, mais seulement s'il le veut. C'est compris ? — Oui, disent les deux garçons, ensemble. Il se retourne vers Samia. — A toi, maintenant... Qu'est-ce qui t'a pris d'insulter Aïssa ? — je ne l'ai pas insulté, dit Samia. — il y a des témoins, dit-il, à moins que tu ne les accuses d'être des menteurs ! Elle baisse les yeux. — Je t'interdis d'insulter mon jardinier ou les membres de sa famille... Et il s'adresse aux garçons et à Omar. — C'est valable pour tous ! — C'est un malentendu, dit Omar. — Je veux bien le croire, mais explique à ta femme qu'elle doit se montrer plus circonspecte ! — Elle le sera, dit Omar, humblement. (il se retourne vers Aïssa). Excuse-nous, cher ami, les mots ont dépassé les pensées... — J'aime mieux ça, dit Slimane. Le conflit est résolu, vous pouvez tous rentrer chez vous ! Samia, la tête baissée, silencieuse, est la première à sortir. Dès qu'elle arrive chez elle, elle éclate en larmes. — Je n'ai jamais été aussi humiliée de ma vie ! — Cela t'apprendra à te montrer plus discrète, dit Omar. Tu peux haïr qui tu veux, mais sans faire étalage de tes sentiments ! — Pense à nous acheter une maison, je voudrai partir d'ici ! — Hélas, dit Omar, ce ne sera pas pour demain... tu dois te faire une raison... — Ce jardinier et son fils, je les déteste... ton frère, ta belle-sœur, leur fils, je les déteste tous... Tous ! Tu m'entends ? (à suivre...)