Action n Le manque flagrant en infrastructures touristiques ainsi que la prise de conscience des responsables du secteur ont conduit, ces derniers, à engager des projets tous azimuts. Dans le cadre des investissements dans le secteur du tourisme en Algérie, l'agence nationale de développement de l'investissement (Andi), fait état de 8 milliards de dollars répartis sur 7 000 projets lancés depuis 2001. De son côté le ministre du tourisme a annoncé, en janvier dernier, que son département avait reçu 798 demandes d'investissements au niveau national dont 40 % au niveau des comités d'assistance pour la localisation et la promotion des investissements (Calpi), dont 175 ont reçu l'aval du ministère. Finalement, lors de la présentation d'un bilan, arrêté au 31 mars dernier, le ministre, dans le cadre d'une conférence-débat au centre de presse d'El-Moudjahid, le 30 avril dernier, a déclaré que 353 projets touristiques sont en cours de réalisation, nécessitant une enveloppe financière de 61 milliards de dinars. Ces projets visent à renforcer le parc hôtelier algérien de 35 107 lits et permettront la création d'environ 15 000 emplois directs et 35 000 indirects. Précisant que le taux d'avancement de ces projets est de 62%. Ces projets sont répartis comme suit : 77 à vocation balnéaire, 219 urbaine, une vingtaine saharienne, 10 thermale et 9 climatique. Pour 223 hôtels, 25 complexes touristiques, 19 motels, 18 pensions, 14 résidences et 10 stations thermales. Lors de cette même conférence, le ministre du tourisme a précisé que l'investissement national est répertorié comme suit : 13 projets concernent la région Centre, 19 l'Est, 27 l'Ouest et 4 pour le Sud. Dans la perspective de la mise à niveau et le reclassement des établissements hôteliers, les services concernés ont procédé à la fermeture, cette année, de 104 établissements et la réouverture de 33 autres. Dans ce sens, et pour contrôler le standing des établissements hôteliers de par les prestations de services, le professionnalisme et la rigueur de l'établissement, et dans le but de lutter contre l'anarchie qui règne dans l'attribution des étoiles, symbole définissant le rang de l'établissement. une commission de wilaya se chargera de classer les hôtels de 0 à 1 étoile et une commission centrale pour 2 étoiles et plus. Le 5 novembre 2005 fut la date fixée aux exploitants, en novembre 2006, l'opération de classement a débuté. Sur 45 dossiers étudiés, 35 ont reçu leur notification de classement. Par ailleurs, la privatisation de certains établissements hôteliers de renom a été lancée, comme l'hôtel Riad de Sidi-Fredj, la Corne d'Or à Tipaza ou encore l'hôtel Zianide de Tlemcen.