Le 9e Colloque maghrébin sur l'histoire des mathématiques arabes a été clôturé hier lundi à la Munatec de Tipasa en présence de chercheurs et experts en mathématiques maghrébins, iraniens, turcs, allemands et français, à côté d'imminents chercheurs algériens. Le colloque a été organisé par l'Association algérienne d'histoire des mathématiques, en collaboration avec le département et le laboratoire de l'histoire des mathématiques de l'ENS d'Alger. Le chercheur tunisien Abdeljaouad Mahdi dira : «Notre but est de passer le témoin aux plus jeunes que nous et que le colloque soit suffisamment compréhensible pour qu'on puisse donner à nos jeunes collègues chercheurs l'envie de chercher car la recherche n'est pas un passe-temps mais un plein temps dans les détails et les idées.» Le Dr Djebbar, l'ex-ministre et président de l'Association algérienne d'histoire des mathématiques précisera pour sa part que c'est un colloque de recherche et un travail de pionniers qui doivent travailler loin du chahut de la rue pour avancer selon des règles précises. «C'est une forme de l'esprit et de débat. Notre société au Maghreb n'est pas morte.» Le colloque a traité d'une série de thèmes sur les imminentes personnalités arabes qui ont marqué l'histoire, «les carrés magiques chez El- Buni, les modes de démonstration chez Ibn Al- Haytham, l'éclipse solaire au manuscrit Habash Al-Hasib, le rôle des mathématiques à l'époque ottomane, les pratiques géométriques et géométrie savante au Maghreb , quelques propriétés des nombres dans Fiqh Al-Hisab d'Ibn Munim, Abu El-Kasim El-Korchi dans Les hypothèses et les calculs mathématiques, les coniques dans l'œuvre d'Al-Mu-Taman Ibn Hud» et d'autres très importants thèmes à travers les écrits maghrébins. Le colloque a été clôturé par la décision d'éditer toutes les conférences scientifiques du colloque et la tenue de la 10e édition pour la deuxième fois consécutive en Algérie d'ici deux ans.