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Criminels de légende
Suite de La veuve noire (6e partie)
Publié dans Info Soir le 12 - 11 - 2003

Jugement Malgré tout, après un été long et très chaud, insupportablement long pour Ray Lamphere, l'accusation et la défense commencèrent le «procès du siècle» face au juge J. C. Richter.
George Barry avait quitté sa maison en juin 1905 pour «aller travailler chez une Madame Gunness». Il avait 1 500 dollars sur lui... et n'avait plus jamais été revu.
Herman Konitzer avait retiré 5 000 dollars de sa banque avant de se rendre à La Porte «pour épouser une riche veuve». Il avait disparu.
Abraham Phillips, un contrôleur de train à la retraite, avait pris 500 dollars et une bague en diamant avant de partir «épouser une veuve». Sa famille n'avait plus entendu parler de lui depuis, mais une montre à gousset de contrôleur avait été découverte dans les gravats de la ferme Gunness.
Emil Tell avait retiré 5 000 dollars de son compte en banque et avait pris le train pour La Porte pour y rencontrer «une veuve». Il avait disparu.
Et la liste continuait. D'autres hommes avaient dit à leurs familles ou amis qu'ils allaient à La Porte : Olaf Jensen (un immigrant norvégien), Christian Hinckley (originaire de Chetek, dans le Wisconsin), Charles Nieburg (de Philadelphie), Tonnes Lien (de Rushford, dans le Minnesota), E.-J. Thiefland (de Minneapolis), John E. Bunter (de McKeesport, en Pennsylvanie)...
Malgré tout, après un été long et très chaud, insupportablement long pour Ray Lamphere, l'accusation et la défense (un avocat volontaire, Wirt Worden) commencèrent le «procès du siècle» face au juge J. C. Richter.
Ray Lamphere plaida non-coupable... et le combat commença dans un tribunal plein à craquer. Si l'avocat de Lamphere parvenait à prouver que Belle Gunness était toujours vivante, les arguments de l'accusation s'effondraient et son client ne pouvait être accusé de meurtre.
Et justement, Wirt Worden parvint à distiller le doute dans l'esprit des jurés. Les enfants pouvaient être morts d'un empoisonnement plutôt qu'asphyxiés par la fumée. La femme sans tête pouvait elle-aussi avoir été empoisonnée et elle pouvait ne pas être Belle Gunness. Les dents trouvées dans les débris pouvaient ne pas être celles de Belle Gunness.
Le témoignage le plus intéressant fut celui d'un voisin de Belle Gunness, John Anderson, un homme fort respecté à La Porte, qui affirmait avoir vu Belle Gunness avec une autre femme 48 heures avant que la ferme ne brûle. La femme, une inconnue, assez corpulente, mais moins que Belle Gunness, avait été conduite à l'intérieur de la ferme par la veuve. Anderson ne l'avait plus revue.
Le 26 novembre, Ray Lamphere fut reconnu coupable d'incendie volontaire, mais pas des meurtres, suggérant que les jurés avaient pensé que la mort de Belle n'avait pas été prouvée «sans qu'aucun doute ne persiste». Le jugement fut, en fait, un compromis, afin de satisfaire tout le monde...
Lamphere passa presque deux ans en prison (il mourut de maladie), ne parlant que de l'affaire, accusant Belle Gunness de 49 meurtres qui lui avaient permis d'amasser 100 000 dollars (une fortune à l'époque) de ses victimes entre 1903 et 1908. La femme sans tête avait été rencontrée dans un saloon, embauchée pour travailler à la ferme et assassinée pour faire croire à la mort de Belle. Cette dernière avait promis à Lamphere qu'elle le contacterait après s'être installée dans une autre ville, mais il semblait qu'elle avait changé d'avis. (à suivre...)


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