Futsal (Tournoi de la presse): l'équipe de l'APS s'incline face à celle du CIP    Le ministre de la Santé reçoit le représentant de l'OMS    Ferroviaire: tenue du Salon Algeria Rail expo du 11 au 14 juin à Oran    Des pluies, parfois orageuses, affecteront des wilayas du pays à partir de mercredi    Mondial-2025 (U17): derniers entraînements des Algériennes avant le départ pour le Botswana    Tlemcen: fermeture de la télécabine pour une grande inspection    L'agression sioniste contre la ville de Jénine se poursuit pour le 44e jour consécutif    Le peuple palestinien doit avoir le droit de vivre sur sa terre en toute liberté    D'importants et divers investissements italiens prévus en Algérie    Crise humanitaire grave    Est de la RDC : L'Unicef tire la sonnette d'alarme    Les conflits et la sécheresse menacent plus 4.4 millions de personnes de famine    Barcelone Zerrouki prend part à une réunion des ministres africains des télécommunications    A Monsieur le ministre de la Justice    Gouiri nominé pour le trophée du meilleur joueur du mois de février    Des duels et de la concurrence    Un nouveau record national pour l'Algérienne Loubna Benhadja    M. Ahmed Kherchi participe à la réunion du comité exécutif de l'UIP    Consécration Algérie Télécom remporte la distinction en RSE    A Monsieur le président de la République    Démantèlement d'un réseau national de vol de voitures    Deux victimes dans une collision impliquant un camion    Auteur de l'immortelle ''Soubhan Allah Ya L'tif''    Il aura lieu à Rennes, du 24 au 30 mars    L'incendie du souk de Tébessa en mars 1956… représailles barbares de l'armée coloniale    MWC Barcelone 2025 : l'Algérie renforce ses partenariats dans le domaine des technologies    Hidaoui reçoit la cheffe du Bureau de l'UNFPA en Algérie    Quand France Télévisions sombre dans la désinformation    Port d'Annaba: la mise en œuvre du système de travail continu donne ses premiers fruits    Accidents de la route: 27 morts et 1623 blessés en une semaine    Foot/Mondial-2025 (U17): l'équipe nationale entame sa préparation à Sidi Moussa    Il y a 67 ans, le faucon du Mont Zbarbar, le commandant Si Lakhdar tombait au champ d'honneur    La Télévision algérienne organise à Alger les soirées musicales "Nuits de la Télévision"    Le Conseil de la nation prend part à la réunion du comité exécutif de l'UIP    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie en République de Madagascar    la Direction générale de la communication à la présidence de la République présente ses condoléances        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    









Criminels de légende
Suite de La veuve noire (6e partie)
Publié dans Info Soir le 12 - 11 - 2003

Jugement Malgré tout, après un été long et très chaud, insupportablement long pour Ray Lamphere, l'accusation et la défense commencèrent le «procès du siècle» face au juge J. C. Richter.
George Barry avait quitté sa maison en juin 1905 pour «aller travailler chez une Madame Gunness». Il avait 1 500 dollars sur lui... et n'avait plus jamais été revu.
Herman Konitzer avait retiré 5 000 dollars de sa banque avant de se rendre à La Porte «pour épouser une riche veuve». Il avait disparu.
Abraham Phillips, un contrôleur de train à la retraite, avait pris 500 dollars et une bague en diamant avant de partir «épouser une veuve». Sa famille n'avait plus entendu parler de lui depuis, mais une montre à gousset de contrôleur avait été découverte dans les gravats de la ferme Gunness.
Emil Tell avait retiré 5 000 dollars de son compte en banque et avait pris le train pour La Porte pour y rencontrer «une veuve». Il avait disparu.
Et la liste continuait. D'autres hommes avaient dit à leurs familles ou amis qu'ils allaient à La Porte : Olaf Jensen (un immigrant norvégien), Christian Hinckley (originaire de Chetek, dans le Wisconsin), Charles Nieburg (de Philadelphie), Tonnes Lien (de Rushford, dans le Minnesota), E.-J. Thiefland (de Minneapolis), John E. Bunter (de McKeesport, en Pennsylvanie)...
Malgré tout, après un été long et très chaud, insupportablement long pour Ray Lamphere, l'accusation et la défense (un avocat volontaire, Wirt Worden) commencèrent le «procès du siècle» face au juge J. C. Richter.
Ray Lamphere plaida non-coupable... et le combat commença dans un tribunal plein à craquer. Si l'avocat de Lamphere parvenait à prouver que Belle Gunness était toujours vivante, les arguments de l'accusation s'effondraient et son client ne pouvait être accusé de meurtre.
Et justement, Wirt Worden parvint à distiller le doute dans l'esprit des jurés. Les enfants pouvaient être morts d'un empoisonnement plutôt qu'asphyxiés par la fumée. La femme sans tête pouvait elle-aussi avoir été empoisonnée et elle pouvait ne pas être Belle Gunness. Les dents trouvées dans les débris pouvaient ne pas être celles de Belle Gunness.
Le témoignage le plus intéressant fut celui d'un voisin de Belle Gunness, John Anderson, un homme fort respecté à La Porte, qui affirmait avoir vu Belle Gunness avec une autre femme 48 heures avant que la ferme ne brûle. La femme, une inconnue, assez corpulente, mais moins que Belle Gunness, avait été conduite à l'intérieur de la ferme par la veuve. Anderson ne l'avait plus revue.
Le 26 novembre, Ray Lamphere fut reconnu coupable d'incendie volontaire, mais pas des meurtres, suggérant que les jurés avaient pensé que la mort de Belle n'avait pas été prouvée «sans qu'aucun doute ne persiste». Le jugement fut, en fait, un compromis, afin de satisfaire tout le monde...
Lamphere passa presque deux ans en prison (il mourut de maladie), ne parlant que de l'affaire, accusant Belle Gunness de 49 meurtres qui lui avaient permis d'amasser 100 000 dollars (une fortune à l'époque) de ses victimes entre 1903 et 1908. La femme sans tête avait été rencontrée dans un saloon, embauchée pour travailler à la ferme et assassinée pour faire croire à la mort de Belle. Cette dernière avait promis à Lamphere qu'elle le contacterait après s'être installée dans une autre ville, mais il semblait qu'elle avait changé d'avis. (à suivre...)


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.