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Histoires vraies
L'assassin des petites filles (2e partie)
Publié dans Info Soir le 02 - 06 - 2007

Résumé de la 1re partie n Lors de l'interrogatoire, devant le juge, l'inculpé — des 4 crimes —Gustave Kobler, demande à voir sa femme…
Je l'ai vue ramasser des myrtilles. Parce que j'aime les enfants, j'ai toujours des bonbons sur moi. Je lui en ai donné.»
Le juge, sur un papier, pose deux bonbons poisseux sortis d'un tiroir.
«En effet, nous avons retrouvé ces deux bonbons dans sa poche. Est-ce que ce sont les vôtres ?
— Oui.
— Vous êtes rentré vers quelle heure ?
— Après dix-huit heures. C'était mon jour de congé.»
Cette fois, de son tiroir à malices, le juge sort un cahier d'écolier :
«Vous connaissez cela ?
— Oui, monsieur le Juge, c'est le cahier de dessin de Gilda, elle a fait des croquis pour me les offrir à mon anniversaire.»
Le juge dévisage le suspect en remarquant lourdement, professionnellement :
«Il y a des taches... et c'est du sang !
— Oui, monsieur le Juge. Elle s'en était excusée en me donnant le cahier. Je crois qu'elle s'était coupée au doigt.
— Tiens donc. Passons à autre chose : vous n'avez pas fourni d'alibi pour le 28 mai à dix-neuf heures, au moment où Gilda était assassinée dans une baraque près du parc.
— C'est vrai, monsieur le Juge, mais c'est déjà bien loin, vous savez, je ne me souviens plus où j'étais à ce moment-là.
— C'est dommage... vraiment dommage.»
La colère qui montait sourdement chez Gustave Kobler lui donne l'audace de se lever d'un bond pour se jeter sur le bureau du juge :
«Monsieur le Juge, je suis innocent. Je suis innocent !»
Mais déjà un policier en uniforme a plaqué brutalement les deux mains sur ses épaules et l'oblige à se rasseoir.
«Nous verrons, grogne le magistrat comme s'il ne s'était rien passé. Revenons aux faits. Le 17 juillet, on a retrouvé Angèle dans une ruine non loin de votre domicile.»
Sa main tâtonne dans son tiroir à malices pour en sortir une poupée de chiffon.
«Avouez, Gustave Kobler, c'est vous qui la lui avez offerte ?
— Mais oui, bien sûr.
— Vous la lui avez d'abord montrée pour l'entraîner dans cette ruine, et là vous l'avez tuée !»
Gustave Kobler regarde le juge comme s'il avait affaire à un fou :
«La tuer, moi ? Tuer un enfant ?»
Il se met à trembler des pieds à la tête, il promène un regard apeuré autour de lui. Sans doute a-t-il compris qu'il est tombé dans un piège dont il ne sortira pas.
Ce juge impavide, ce policier qui le regarde avec répugnance, toute cette ville qu'il devine derrière les murs du palais de justice, excitée par ces meurtres d'enfants, tous veulent absolument un coupable.
Il se redresse, recule sur sa chaise, s'appuie contre le dossier, animal acculé qui cherche à éviter les coups :
«Non, ce n'est pas moi !... Ce n'est pas moi !
— Pourtant, tout vous accuse, Gustave Kobler, et si vous ne fournissez pas de preuves de votre innocence d'ici quelques jours, vous ne serez plus suspect mais accusé !»
Cette fois, le vieux, définitivement vaincu, ne peut retenir un sanglot. Il bégaie :
«Ma femme... je veux parIer à ma femme.»
Mais le juge ne l'écoute plus. Il est reconduit dans sa cellule. (à suivre...)


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