Les enfants ainsi que les neveux de Ali Oumira étaient de brillants élèves. Mais depuis l'épisode de la démolition de la villa familiale, ils n'arrivent plus à se concentrer sur leurs études. «Ils ont été tirés de leur sommeil et ont assisté à l'effondrement de la maison où ils sont nés. Ils sont encore sous le choc», affirme leur père et tuteur. Depuis, leurs résultats sont médiocres. En sus du choc subi, ils ont dû se séparer de leurs camarades pour changer d'école en pleine année scolaire. Des péripéties qui ne sont pas sans conséquences sur leur rendement. Ali s'efforce, dans un combat de tous les jours, de les «remettre sur les rails». Avant qu'il ne soit trop tard. D'autant plus que les enfants de son frère aîné sont déjà lycéens.